Transcription

[Joseph Kunkel:] Bonjour à tous et bienvenue de nouveau à notre série de webinaires sur l’Initiative d’innovation pour la construction de logements dans les collectivités autochtones. Mon nom est Joseph. Je suis directeur du design à MASS Design Group, de Boston, au Massachusetts. Je suis membre de la tribu Northern Cheyenne du sud-est du Montana, ici aux États-Unis. Je collabore avec Services aux Autochtones Canada dans le cadre de cette initiative et je suis emballé de présenter Patrick Stewart et Will Goodon. Ils vont se présenter eux-mêmes. Patrick, veux-tu continuer? [Patrick Stewart:] Merci Joseph. Bonjour à tous. Mon nom est Patrick Stewart et mon nom Nisga’a est Luugigyoo. Je suis membre de la Nation Nisga'a du nord-ouest de la Colombie­Britannique. Je suis architecte et je pratique depuis 25 ans à mon compte. Je suis membre du conseil technique et participe à cette initiative, et je suis heureux d’être ici. [Joseph Kunkel:] Excellent. Bienvenue Will. [Will Goodon:] Merci beaucoup à vous deux, messieurs, et bonjour. Mon nom est Will Goodon, et je suppose que j’assume quelques rôles. Je suis ministre du Logement pour la gestion immobilière de la Fédération des Métis du Manitoba et, à ce titre, je suis un des représentants élus de nos gouvernements métis au Manitoba. De toute évidence, je suis associé à la Nation métisse, mais je suis ici aujourd’hui en tant que membre du comité directeur du comité de l’innovation qui sera formé par l’entremise de Services aux Autochtones Canada. Je suis très content d’être ici. En fait, il y a trois ou quatre jours, j’ai eu l’occasion d’en discuter avec le ministre O’Regan. Il est encore très enthousiaste à propos des possibilités qui seront offertes aux Autochtones dans un plus grand nombre de collectivités. Je suis très contente d’être ici, de discuter avec vous et, espérons-le, d’aider les gens qui ont des idées et qui nous les communiquent, afin que nous puissions trouver des façons nouvelles et stimulantes de gérer le logement dans nos collectivités. [Joseph Kunkel:] Excellent. Excellent. C’est super. Je suis très heureux de vous parler à tous les deux et de vous mentionner un peu la raison pour laquelle le design est important, de vous parler du logement et de l’innovation, de la façon dont ces processus peuvent être intégrés afin que nous puissions chercher des moyens de résoudre les divers problèmes auxquels font face les collectivités autochtones en matière de logement, de développement, etc. Je souhaitais aborder cette question de nouveau, cette question entourant l’importance de la mobilisation communautaire et la façon dont la mobilisation communautaire est un élément fondamental de ces processus, et l’importance de la mobilisation communautaire. Will, peux-tu parler un peu des mobilisations publiques et des effets sur la collectivité, et de ce qui pourrait constituer de bons exemples que les demandeurs potentiels dans cette initiative pourraient envisager d’intégrer à leurs processus? [Will Goodon:] Et bien, je dois souligner le travail des autres membres de notre comité directeur, car nous avons mené des discussions très approfondies sur ce sujet lui-même, parce qu’on craint que certaines des structures de gouvernance soient descendantes. Nous voulions nous assurer que toute personne qui a une idée, même si elle a été notée sur une serviette de table dans un café, puisse la faire valoir et que nous ne rejetterons pas les bonnes idées. En fait, nous souhaitons soutenir ces bonnes idées qui ne sont peut-être pas appuyées par l’expertise technique. Et je pense que c’est ce qui rend cette initiative très, très unique. Bien entendu, nous voulons que toutes les collectivités soient en mesure de se manifester et de faire connaître tous les types de gouvernance autochtone qui sont en place. Donc, si un gouvernement métis ou un gouvernement des Premières Nations, ou un gouvernement inuit souhaite proposer des idées, nous sommes tous en faveur de ça. Mais vous savez, même auprès des jeunes, ce qui est un point dont nous avons aussi parlé. Nos jeunes ont des idées qui, peut-être, puisque je vieillis un peu, comme certains d’entre nous, les vieux, sont peut-être un peu coincés dans leur façon de faire, mais nos jeunes ont ces nouvelles idées, ils lisent de nouvelles choses, ils apprennent de nouvelles choses à l’école et ce sont eux qui, je pense, pourraient trouver des idées qui sortent vraiment de l’ordinaire. Nous voulons mobiliser tout le monde et je pense que c’est l’une des raisons pour lesquelles nous réalisons ce type de sensibilisation, ainsi que tous les nouveaux types de sensibilisation médiatique et la sensibilisation traditionnelle. Il s’agissait d’une idée très, très importante, pour nous, de trouver des idées et de les intégrer, afin de pouvoir voir ce qui circule, parce que nous ne savons peut-être même pas quel genre d’idées circulent. Et d’ici à ce que nous les ayons reçues et soyons ouverts à tout, nous serons en mesure de voir des choses vraiment intéressantes. [Joseph Kunkel:] C’est génial. Je suis emballé par tout ça, et plus encore. Patrick, je sais que vous travaillez auprès des jeunes Autochtones et je suis informé de l’importance que les jeunes Autochtones jouent dans un processus d’élaboration de la planification. Et je crois que si vous pouviez parler un peu de ces processus ou de la façon dont ils se déroulent, il ne s’agit pas seulement de la construction ou de l’aspect physique, et très souvent, lorsque nous pensons au développement communautaire ou au logement, nous avons tendance à penser que « nous avons besoin de logements », plutôt qu’aux répercussions importantes que le logement ou le milieu bâti structure dans les faits, dont nous avons besoin pour aller au-delà de cette étape. Comment pourrions-nous penser à ces processus? [Patrick Stewart:] Un des projets sur lesquels je travaille actuellement concerne les jeunes qui ont grandi au sein d’une famille d’accueil et avec qui nous travaillons. Pas tant à propos de l’architecture, du logement – certains de ces jeunes ne savent pas d’où ils viennent. Ils vieillissent sans prise en charge et n’ont aucune idée de leur lieu d’appartenance. C’est un besoin humain très fondamental que de savoir d’où l’on vient. C’était très intense et je pense que c’est un principe très fondamental pour moi. En travaillant avec les jeunes à ce niveau, c’est incroyable d’observer leur développement, leur soif et leur désir de savoir; et ils sont très créatifs. Les regarder participer et essayer de comprendre les choses. Ils sont très jeunes et très enthousiastes et je pense que, comme Will l’a dit, ils ont beaucoup d’idées, beaucoup de potentiel. Nous essayons d’exploiter ça, en pensant à ce qui peut venir ensuite. Ainsi, par exemple, nous emmenons huit jeunes en Australie dans 12 jours, pour assister à une conférence à l’Université de Sydney. Et je serai le modérateur dans une des séances sur le logement. Mais qu’est-ce qu’ils veulent? Qu’est-ce qu’ils voient? De quoi ont-ils besoin? C’est improvisé, et nous avons fait un peu de course ici avant de partir. Et, vous savez, ils sont pleins d’idées et je pense que c’est vraiment génial. [Joseph Kunkel:] Ouais. Au fur et à mesure qu’un demandeur potentiel commence à réfléchir à sa proposition dans le cadre de cette vaste initiative, cette initiative de logement – Will, je vais te laisser la parole – les idées de ce genre, selon ce que je comprends, ne doivent pas nécessairement être entièrement développées, n’est-ce pas? L’idée que cette initiative permet également aux collectivités de se réunir et de réfléchir réellement à la possibilité que ça ait une incidence sur les problèmes sociaux auxquels nos collectivités autochtones font face. Alors, vous vous demandez peut-être comment un demandeur potentiel pourrait considérer cette initiative comme une chose qui peut avoir une plus grande incidence? [Will Goodon:] Ouais. Et je pense que vous avez tous les deux mentionné que le logement, ce n’est pas seulement avoir un toit. Ça comprend tous ces déterminants sociaux qui aideront les familles. Non seulement le logement offre-t-il – de toute évidence, la sécurité est la principale préoccupation– un endroit sûr, sec et chaud où habiter. Mais il mène à une meilleure éducation, à de meilleures possibilités d’emploi. Toute la panoplie entourant la façon dont les familles seront en mesure d’être dans un endroit sacré, mais pourront progresser et faire progresser leurs enfants. Encore une fois, pour les générations futures. Souvent, nous pensons simplement ceci : « D’accord, nous logerons les gens. » Mais nous devons aussi nous assurer qu’il existe des services complets. Que ce soit à propos des problèmes de santé de saînés. En particulier, je sais qu’ici, chez moi au Manitoba, c’est une des choses dont je tiens compte lorsque nous construisons des logements pour les aînés, je veux m’assurer que le ministre de la Santé, qui est mon collègue, collabore avec moi également. Nous devons laisser circuler les idées qui existent. Il n’est pas nécessaire qu’elles soient signées et à scellées avant de nous être livrées. Comme je l’ai déjà dit, elles peuvent être notées sur une serviette de table. Je pense que nous prenons aussi des propositions par vidéo. Donc, quelqu’un qui souhaite communiquer une idée de 10 minutes, sur FaceTime, qui indique ce qui se passe dans sa collectivité. Voilà le genre de choses que nous examinerons; nous déterminerons à quoi ressemble le concept global, puis nous pourrons faire un bilan de ça de notre côté. Qu’il s’agisse de l’ingénierie, de l’architecture ou du design, ou même de certaines des autres idées qu’ils n’ont peut-être pas étudiées, il y a peut-être deux idées qui s’agenceront bien. Nous pouvons ensuite trouver des partenariats à entre quelqu’un qui fait partie de la collectivité en Alberta et quelqu’un qui utilise la collectivité en Nouvelle-Écosse, mais ce sont des idées qui s’agencent bien. Ils pourraient être assortis comme une main dans un gant et rendre les deux projets meilleurs que celui ci. Nous sommes simplement à la recherche de bonnes idées. [Joseph Kunkel:] Excellent. Excellent. [Will Goodon:] Il faut aborder l’idée de la technologie, encore une fois, ce qui serait formidable. Toutefois, si vous êtes à des milliers de kilomètres de la personne la plus proche qui peut effectuer l’entretien ou la réparation, si vous avez un problème et que vous n’avez pas accès à cette personne pendant l’hiver pour qu’elle vienne, ou pendant l’été, il y aura des problèmes si on n’y pense pas à l’avance. Mais en revenant à mes pensées sur les styles de construction locaux, il y a une raison pour laquelle un style de construction local fonctionne à l’échelle locale; ils ont ce style depuis des centaines de milliers d’années, parce qu’il fonctionne. Donc, lorsque nous examinons ces idées d’innovation, je pense qu’il y a un mélange de styles locaux traditionnels pour lesquels il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup de formation, parce que les gens savent déjà comment faire; on y intègre un peu de technologie. Je crois qu’il est important que ces personnes, lorsqu’elles préparent ces propositions, pensent à ce qui fonctionnera dans leur collectivité. Donc, ce n’est pas, ce n’est pas trop avancé là où vous ne pouvez pas, si quelque chose tourne mal, vous ne pouvez pas le réparer. Mais il faut aussi tirer profit, en même temps, des trucs vraiment géniaux qui sont offerts, qu’il s’agisse de l’énergie ou de différents styles de portes ou de fenêtres. Nous voulons, nous voulons profiter de tout. Mais encore une fois, en ce qui concerne la collectivité, il faut que ce soit la chose la plus importante, et le comité directeur l’a dit dès le début. Nous voulons nous assurer que ça vient de la collectivité, et non pas d’Ottawa ou à de Toronto. [Joseph Kunkel:] Excellent. Excellent. Patrick, lorsque nous réfléchissons à une question pour les participants ou les demandeurs potentiels de ce processus, car la majorité de ces collectivités n’ont probablement pas accès à un architecte ou à des professionnels formés et des ressources en génie et en construction, etc., mais il ya un savoir autochtone dans ces collectivités. Quelle pourrait être l’importance d’exploiter ce savoir autochtone dans son processus ou sa demande, afin qu’il ne s’agisse pas seulement de proposer un projet de logement, mais de la possibilité qu’un projet de logement intègre la culture, les processus communautaires ou le savoir autochtone, comment une collectivité peut-elle faire ça? [Patrick Stewart:] Ils peuvent exprimer l’idée, comme vous venez de le faire, mais ils peuvent exprimer leur vision de ce qu’ils veulent faire, de ce qu’ils veulent accomplir. Comme Will l’a dit, s’ils utilisent la vidéo ou s’ils écrivent ou enregistrent ça d’une façon ou d’une autre, l’idée est qu’au fur et à mesure que ces idées sont exprimées, ceux d’entre nous qui font partie du service consultatif technique à l’extérieur de l’équipe, peuvent examiner ces idées et voir comment nous pouvons aider la collectivité ou concrétiser cette idée. Proposer des étapes qu’ils peuvent suivre ou, comme Will l’a également dit, en partenariat avec ceux-ci, ces idées peuvent-elles être regroupées? Vous savez, peut-être pouvons-nous faire un lien avec quelqu’un d’autre ou d’autres organisations ou d’autres collectivités pour bâtir un produit plus solide. Et ça se produit encore lorsque vous planifiez au sein de la collectivité, alors vous avez cette conversation, qui va construire, y a-t-il des ressources dans la collectivité? Y a-t-il des personnes formées qui peuvent réaliser ce projet? Ou devons-nous les trouver à l’extérieur de la collectivité? D’où proviennent les matériaux? Ont-ils accès à une forêt locale? J’ai fait ça à cet endroit, par exemple, Seabird Island- ils avaient un permis de coupe d’arbres. Ils sont allés couper tous les arbres dont ils avaient besoin pour ce projet. Ils ont scié eux-mêmes les arbres et ah, les ont envoyés à une Première Nation locale qui, à cette époque, avait un séchoir et a séché le bois scié et l’a rapporté. C’est une construction locale, ils ont tout fait eux­mêmes. OK. Eux-mêmes, ça cimente vraiment la collectivité et rassemble ses membres, et toutes les collectivités ne sont pas en mesure de faire ça. C’est une conversation que vous menez tôt pourvoir où se trouvent ces sources. [Joseph Kunkel:] C’est excellent. C’est super. Je sais, je sais que l’heure est presque écoulée et je voulais simplement vous remercier tous les deux d’avoir participé à l’examen de certaines de ces questions et de certains de ces processus. Et ce que nous allons faire, c’est partager ça avec un grand nombre de demandeurs potentiels et aller de l’avant Avez-vous des dernières réflexions, et des réflexions survenues au cours de cette séance, que vous souhaitez partager ou communiquer à l’ensemble de la collectivité ici? [Will Goodon:] Eh bien, oui, je tenais simplement à le répéter et à dire à quel point il est important dene pas hésiter à proposer leurs idées. Le succès qu’il faut tirer de ça repose un peu sur la structure. Et nous avons travaillé avec acharnement sur ça, dès les premières rencontres du comité directeur. Et nous avons eu ce synchronisme avec les gens, d’un bout à l’autre du pays. Nous avons parlé des soutiens. Mais des fonds réels ont été alloués. Nous disposons donc du principal fonds pour faciliter le logement, mais nous avons aussi ce fonds soutenu qui nous aidera à concevoir les aspects techniques et payer les architectes. Que ce soit pour l’aspect juridique qui doit être intégré dans l’accord, il y a de l’argent affecté exclusivement à ça. C’est là que les idées qui sont simplement dans votre tête, nous allons vous aider à ce qu’elles se retrouvent sur le papier. Je suis très fier de dire que ce groupe a mis ça decôté, pour que nous puissions appuyer de très bonnes idées. Et bien sûr, il y a les bonnes idées qui combinent tous les éléments, et c’est fantastique aussi. Ça nous facilite la tâche, mais nous ne voulons laisser personne pour compte, disons. Et il est vraiment, vraiment important de le souligner. Ouais, revenons à l’idée même de la collectivité, parce que quand nous avons des gens qui travaillent en ayant du leadership ou dans la bureaucratie d’une collectivité, nous devons nous assurer de toujours nous rappeler pour qui nous travaillons, pour les aînés. Si c’est pour les jeunes, si c’est pour eux, ça devrait être avec eux. Donc, si un complexe pour aînés est construit, vous devez évidemment parler aux personnes qui pourraient habiter à cet endroit. Par exemple, pour les Métis du Manitoba, ce sera probablement un groupe de maisons dans un village du Manitoba. Nous devons nous assurer que les gens qui habiteront à cet endroit se sentent à l’aise avec l’emplacement des interrupteurs, l’emplacement des poignées de porte et leur style. Je pense à beaucoup de ces choses, il peut y avoir de petits détails, on ne sait jamais quelle idée on va avoir, à moins de demander aux gens. Et c’est l’autre chose vraiment géniale. Si c’est pour vous, ils vont trouver des idées qu’ils ont déjà vues ou dont ils ont entendu parler au sujet de cet animal, quelque chose qui peut se produire en Allemagne ou en Nouvelle-Zélande et qu’ils connaissent déjà. Je pense donc qu’il faut parler aux gens et aux gens qui habiteront à cet endroit, utiliseront les installations et les maisons, habiteront dans les maisons. Ce sont à eux que nous devons parler. Il y aura donc d’excellentes présentations. Il y aura de très bonnes demandes. Mais je pense que ce que nous devons faire, c’est parler à ces gens qui habiteront à cet endroit. [Patrick Stewart:] Et ça se produit encore lorsque vous planifiez au sein de la collectivité, alors vous avez cette conversation, qui va construire, y a-t-il des ressources dans la collectivité? Y a-t-il des personnes formées qui peuvent réaliser ce projet? Ou devons-nous les trouver à l’extérieur de la collectivité? D’où proviennent les matériaux? Ont-ils accès à une forêt locale? J’ai fait ça à cet endroit, par exemple, Seabird Island - ils avaient un permis de coupe d’arbres. Ils sont allés couper tous les arbres dont ils avaient besoin pour ce projet. Ils ont scié eux-mêmes les arbres et ah, les ont envoyés à une Première Nation locale qui, à cette époque, avait un séchoir et a séché le bois scié et l’a rapporté. C’est une construction locale, ils ont tout fait eux-mêmes. D’accord. Eux-mêmes, ça cimente vraiment la collectivité et rassemble ses membres, et toutes les collectivités ne sont pas en mesure de faire ça. C’est une conversation que vous menez tôt pour voir où se trouvent ces sources. [Joseph Kunkel:] Oh, c’est vraiment emballant. Alors que je suis ici aux États-Unis, je suis plutôt jaloux de la façon dont vous abordez ces processus sur le plan du logement et de l’innovation. Patrick, des dernières réflexions de ton côté? [Patrick Stewart:] Eh bien, je pense simplement que toute idée est une bonne idée pour moi. Toute idée que quiconque peut avoir pour sa collectivité – il y a un moyen de la construire. Il se peut qu’il n’y ait pas d’immeuble en soi. Peut-être qu’il s’agira d’un processus qui doit être mis en œuvre pour développer la capacité ou un élément semblable. Nous sommes tout à fait ravis de recevoir ces idées. Quand je pense à l’histoire de colonialisme de ce pays et que je regarde à l’Est, 500 ans et à l’Ouest, 150 ans. C’est un projet planifié qui a été répressif et beaucoup d’idées doivent être exprimées, et nous sommes très contents de cela. [Joseph Kunkel:] Excellent. [Will Goodon:] Je voulais aussi dire que l’idée d’innovation n’a pas nécessairement à s’appliquer seulement à une nouvelle technologie, ça pourrait intégrer les méthodes traditionnelles de construction. Je crois qu’il s’agit d’un élément important à souligner aussi, car il y a certaines choses que nous pouvons apprendre du passé si nous les intégrons aux technologies actuelles. Il peut aussi y avoir des choses vraiment intéressantes et emballantes. Les idées traditionnelles en matière de construction sont aussi très, très bien accueillies. En fait, nous en faisons un point d’intérêt, que les gens doivent prendre en considération. Je souhaitais donc seulement ajouter cette conclusion rapide. [Joseph Kunkel:] C’est un énorme point, et nous nous tournons en quelque sorte vers le passé et l’avenir, et la façon dont notre caractère d’Autochtone et d’analogiste peut être exploité de façon contemporaine. Je crois que c’est très important pour créer un dynamisme. Je voulais vous remercier encore une fois. Merci Will, merci Patrick, et merci aussi à tous ceux qui écoutent cet enregistrement. Nous allons donc vous parler à tous bientôt. Prenez soin de vous maintenant. Au revoir.