Programme de recherche appliquée sur l’action pour le climat au CanadaÉtude longitudinale - Vague 5

des moulins à vent blancs sur l'herbe verte

1. Contexte

En septembre 2021, l’Unité de l’impact et de l’innovation a lancé, en partenariat avec Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) et Ressources naturelles Canada (RNCan), un programme pluriannuel de recherche sur les changements climatiques. Le Programme de recherche appliquée sur l’action pour le climat au Canada (PRAAC Canada) combinera les connaissances et les méthodes de la science du comportement à une solide analyse stratégique afin de favoriser l’action pour le climat.

En collaboration avec ECCC et RNCan, nous allons acquérir des connaissances sur les réflexions et le ressenti des Canadiens, ainsi que sur les gestes qu’ils posent face aux changements climatiques et aux risques qu’ils engendrent. Puis, nous concevrons et mettrons à l’essai, en ligne et dans le monde réel, des solutions sur mesure fondées sur la science du comportement susceptibles de réduire les émissions de GES et de favoriser l’adaptation climatique tant sur le plan individuel que communautaire. Le travail accompli permettra de générer rapidement de nouvelles connaissances et de les mettre à profit pour élaborer des politiques, des programmes et des communications publiques.

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2. Méthodologie

L’étude est menée à l’aide d’un échantillon populationnel aléatoire selon un modèle longitudinal (c’est à dire que les mêmes participants, dans la mesure du possible, répondront à l’enquête à chaque cycle) et d’un suréchantillonnage des populations sous représentées et d’autres populations cibles d’intérêt. Cette première étude comportera huit cycles répartis entre décembre 2021 et mars 2023. Les données seront recueillies tous les deux mois afin de permettre un suivi optimal.

  • Comité consultatif

    L’enquête longitudinale est conçue en concertation avec un comité consultatif composé d’universitaires et de praticiens. Ce comité est formé d’experts en la matière issus de divers horizons, notamment de la science du comportement, de la psychologie environnementale, des communications, des sciences politiques, de l’anthropologie, de la politique climatique et de la durabilité.

  • Objectifs de l’enquête

    L’étude longitudinale du PRAAC Canada est une recherche sur l’opinion publique qui utilise un large échantillon représentatif de la population canadienne pour recueillir des données sur les réflexions et le ressenti des Canadiens, ainsi que sur les gestes qu’ils posent face aux changements climatiques et à ses effets et suivre les changements au fil du temps. Les solides données quantitatives découlant de cette étude permettront de déterminer dans quels domaines il est possible de favoriser une plus grande action pour le climat et l’environnement sur le plan individuel.

  • Collecte et analyse des données

    Les enquêtes sont menées en ligne, en anglais et en français, par Advanis, une importante société canadienne d’études de marché. Les répondants sont recrutés au moyen d’appels téléphoniques à composition aléatoire et sont invités à répondre à l’enquête en ligne. Il faut environ 20 minutes pour répondre aux questions de chaque cycle, après quoi on demande aux participants s’ils peuvent être contactés pour les prochains cycles.

    Afin de s’assurer que l’échantillon est largement représentatif de la population canadienne et de permettre des analyses au sein et entre les sous groupes d’intérêt (p. ex. les régions, les provinces, les groupes d’âge, les groupes vulnérables), il y aura 2 000 participants à chaque cycle. L’échantillon comprend des répondants de la population générale (n=1 500) pondérés par région, groupe d’âge, sexe et éducation à l’aide des données du recensement de 2016, ainsi qu’un suréchantillon (n=500) de populations cibles d’intérêt, qui peut changer d’un cycle à l’autre. Lors du premier cycle, le suréchantillon a été utilisé pour que l’échantillon de la population générale s’élève à 2 000 participants.

    Impact Canada effectue des analyses exploratoires et de confirmation des données en utilisant des statistiques descriptives et déductives pour cerner les tendances émergentes et vérifier les rapports entre les variables.


3. Aperçus clés

En général, l’attention portée au changement climatique a légèrement augmenté au cours des derniers mois. Mais il existe une disparité persistante entre, d’une part, la forte volonté des Canadiens de prendre des mesures pour le climat et, d’autre part, leur faible perception des normes sociales et de l’impact potentiel de leurs actions.

Perceptions des changements climatiques : Alors que deux tiers des Canadiens sont très en accord pour dire que le changement climatique est réel, seulement la moitié d’entre eux sont très en accord pour dire que la cause est l’activité humaine. Le niveau d’accord sur le fait que le changement climatique aura des effets locaux et à court terme est également relativement faible, bien qu’il ait augmenté substantiellement depuis avril. Les niveaux d’inquiétude, de colère et d’anxiété face au changement climatique se sont aggravés depuis avril, et l’espoir continue à décliner lentement. Si les répondants sont généralement disposés à prendre des mesures pour le climat, ils sont moins nombreux à dire que c’est ce qu’on attend d’eux qu’ils le fassent ou que leurs actions ont un impact. Cela peut contribuer à expliquer l’écart généralisé entre l’intention et l’action.

Mesures  d’atténuation : Si l’engagement dans la plupart des mesures d’atténuation est resté relativement stable au fil du temps, il y a eu plus de voyages en avion à fortes émissions. L’utilisation des transports actifs et publics est en hausse, mais les gens continuent de dépendre beaucoup plus de leurs véhicules personnels. Trois quarts des personnes interrogées passent du temps dans la nature au moins une fois par semaine, et la plupart d’entre elles déclarent que leurs espaces naturels préférés sont accessibles à pied.

Mesures d’adaptation : Dans l’ensemble, un peu moins de personnes interrogées qu’en juin 2022 disent avoir été récemment confrontées à des conditions météorologiques extrêmes. Il y a eu plus d’épisodes de chaleur, de sécheresse et de fumée des incendies de forêt, tandis qu’il y a eu moins de tempêtes de vent, de pannes de courant et d’inondations. Moins de répondants déclarent également avoir adopté des comportements d’adaptation aux changements climatiques, en baisse par rapport aux sommets atteints en juin 2022 qui étaient probablement liés au derecho de mai en Ontario et au Québec et aux inondations du printemps au Manitoba.

Soutien aux politiques en matière de changement climatique : La moitié à trois quarts des personnes interrogées soutiennent les politiques environnementales et pour le climat. L’électricité propre, indépendamment du fait que l’énergie nucléaire fasse explicitement partie du bouquet énergétique, reçoit le plus grand soutien. Près du deux tiers des personnes interrogées sont favorables à une tarification nationale sur la pollution causée par le carbone, ce qui représente une augmentation significative par rapport à avril. Cela peut être dû, en partie, à la baisse des prix de l’essence depuis juin. Bien que la majorité des ménages des provinces admissibles auraient dû recevoir un paiement de l’incitatif à agir pour le climat (PIAC) en juillet, de nombreux répondants disent qu’ils n’ont pas entendu parler du programme au cours des deux derniers mois et que, à leur connaissance, personne dans leur ménage n’a reçu de paiement. Cette faible sensibilisation peut avoir des répercussions sur le soutien à la tarification du carbone.

Connaissance et désinformation : La plupart des personnes interrogées disent avoir une connaissance « modérée » du changement climatique et suivre au moins un peu les nouvelles sur le changement climatique. Près du trois quarts des personnes interrogées sont très ou extrêmement préoccupées par la propagation de la désinformation et de la mésinformation en ligne. Dans l’ensemble, de nombreux répondants ont discerné avec précision les déclarations vraies et fausses concernant le changement climatique. Cependant, la performance était nettement plus faible pour certains énoncés, ce qui suggère des perceptions erronées communes (p. ex. sur les émissions par habitant du Canada, la concentration des émissions par les entreprises) qui peuvent diminuer la perception de la responsabilité individuelle en matière d’action climatique. Les gens sont également peu conscients de la mesure dans laquelle le Canada produit de l’électricité à partir de sources renouvelables.

Sources d’information et confiance : Les scientifiques et les autorités climatiques internationales sont les sources d’information les plus fiables sur le changement climatique. Il est à noter que les sources d’information les plus utilisées par les répondants, telles que rapportées dans les vagues précédentes (c.-à-d. les médias sociaux, les amis et la famille), étaient parmi les moins fiables. Seulement la moitié des répondants font confiance au gouvernement du Canada pour prendre des décisions dans l’intérêt des Canadiens et la confiance la plus faible était dans les régions rurales et en Alberta. Malgré que le gouvernement bénéficie d’une confiance modérée en tant que source d’information sur le changement climatique, la plupart des personnes interrogées se méfient de son intégrité dans ce domaine (c.-à-d. qu’il est trop influencé par l’industrie).


4. Considérations

Données recueillies : 16 août au 6 septembre 2022

Taille de l’échantillon : 2 061

Lors de l’interprétation des résultats du PRAAC Canada, il convient de garder à l’esprit le contexte de la période de collecte des données qui peut avoir influencé les réponses des participants à l’enquête. Avant et pendant la période de collecte des données de la vague 5 :

  • Les événements météorologiques notables au Canada, notamment des vagues de chaleur en Colombie-Britannique et des incendies de forêt en Colombie-Britannique, en Alberta et à Terre-Neuve. Ailleurs dans le monde, de graves vagues de chaleur en Europe ont également fait l’actualité.
  • L’invasion de l’Ukraine par la Russie et les sanctions contre le pétrole et le gaz russes se sont poursuivies. La volatilité des prix de l’énergie et les préoccupations géopolitiques ont suscité des appels constants à augmenter la production de pétrole, de gaz et d’hydrogène au Canada, et à accélérer la transition vers les énergies renouvelables en Europe. Pendant ce temps, les prix moyens de l’essence ont baissé au Canada, passant de 207,2 cents le litre en juin à 169,6 cents en août.
  • Le 15 juillet, le premier paiement de l’incitatif à agir pour le climat (PIAC) a été versé aux résidents admissibles de l’Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba et de l’Ontario. Cette prestation trimestrielle est destinée à compenser le coût de la tarification fédérale du carbone. Il remplace le crédit de l’incitatif à agir pour le climat, qui était auparavant demandé chaque année par les particuliers dans une déclaration de revenus.
  • Le 23 août, le Canada a créé une alliance avec l’Allemagne pour l’hydrogène qui vise à faciliter l’exportation d’hydrogène vert vers l’Allemagne à partir de 2025. Aucune usine d’hydrogène vert n’est actuellement opérationnelle au Canada, mais plusieurs projets sont en cours pour construire des installations de production d’hydrogène à énergie éolienne dans le Canada atlantique.
  • Plusieurs provinces ont exprimé des préoccupations concernant la taxe fédérale sur le carbone. Le Manitoba, l’une des quatre provinces actuellement soumises au plan fédéral de tarification du carbone, a demandé la suspension de la taxe fédérale sur le carbone, et l’Alberta et la Saskatchewan ont toutes deux déjà critiqué cette taxe. Les provinces de l’Atlantique, qui ne sont pas actuellement soumises au plan fédéral de tarification du carbone, ont également demandé un délai supplémentaire pour soumettre leurs plans provinciaux de tarification du carbone, invoquant des préoccupations quant aux augmentations de prix qui résulteraient de l’alignement de leur tarification du carbone au niveau fédéral.

5. Attitudes et perceptions à l’égard des changements climatiques

Si la plupart des Canadiens croient au changement climatique, ils sont moins nombreux à en reconnaître les causes et les conséquences

Les trois quarts (74 %) des répondants de la vague 5 (août 2022) sont très en accord pour dire que le changement climatique est réel. Toutefois, moins de deux tiers (60 %) sont très en accord pour dire qu’il aura des conséquences négatives graves. Plus important encore, seule la moitié (55 %) des personnes interrogées sont très en accord pour dire que le changement climatique est principalement dû à l’activité humaine. Depuis la vague 1 (décembre 2021), les croyances en matière de changement climatique et la plupart des perceptions des risques sont restées relativement stables. Cela semble indiquer que les facteurs saisonniers ou contextuels ont eu peu d’incidence sur elles. En revanche, la proportion de personnes qui sont très en accord pour dire que le changement climatique affectera leur région a augmenté de façon significative depuis la vague 3 (avril 2022), probablement en raison de l’impact généralisé du derecho (tempête de vent violent) du 21 mai en Ontario et au Québec.

Figure 1. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou non avec les énoncés suivants sur la question du changement climatique. [% tout à fait d'accord]

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 1. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou non avec les énoncés suivants sur la question du changement climatique. [% tout à fait d'accord]

     

Les réactions émotionnelles négatives au changement climatique ont augmenté depuis avril, et l’espoir continue de diminuer

Les réactions émotionnelles négatives des répondants au changement climatique ont augmenté lentement depuis la vague 3 (avril 2022). La moitié (49 %) des personnes interrogées restent très ou extrêmement inquiètes, tandis qu’un tiers se sent très ou extrêmement en colère (34 %) ou anxieux (33 %). Un petit pourcentage (11 %) se sent très ou extrêmement confus. Notamment, ceux qui disent ne pas croire au changement climatique sont moins susceptibles de faire état d’une confusion (9 % modérément ou plus) que ceux qui y croient (30 %). Cela semble indiquer que les personnes qui ne croient pas au changement climatique ont le sentiment d’être lucides sur le sujet et sont susceptibles de résister aux efforts visant à les faire changer d’avis. Les personnes qui se sentent très ou extrêmement optimistes sont une petite minorité (10 %). L’espoir continue de diminuer lentement mais sûrement depuis la vague 2 (février 2022).

Figure 2. Que pensez-vous actuellement de la question du changement climatique? [% très ou extrêmement]

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 2. Que pensez-vous actuellement de la question du changement climatique?

     

La plupart des Canadiens sont prêts à agir, mais ils sont moins nombreux à penser qu’on attend d’eux qu’ils agissent ou que leurs actions ont un impact

Trois quarts (76 %) des personnes interrogées sont tout à fait ou plutôt d’accord avec l’idée qu’une action collective peut limiter la poursuite du changement climatique, tandis qu’une proportion similaire (73 %) est prête à agir pour le limiter. Mais seuls deux tiers (64 %) pensent que leurs actions ont un impact (c’est-à-dire l’autoefficacité). Un peu moins nombreux sont ceux qui pensent que leurs proches attendent d’eux qu’ils agissent (60 %) ou que leur famille et leurs amis agissent (54 %) (c.-à-d. les normes sociales). La disparité entre la volonté d’agir et les normes sociales perçues peut contribuer à expliquer l’écart généralisé et persistant entre l’intention et les actions proclimat, tel que documenté lors de la vague 4. L’autoefficacité perçue, la volonté d’agir et les normes sociales proclimat perçues ont légèrement augmenté depuis la vague 4 (juin 2022).

Figure 3. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants : [% tout à fait ou plutôt d'accord]

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 3. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants :

     

6. Comportements en matière d’atténuation des changements climatiques

Forte dépendance à l’égard des véhicules privés, mais les autres modes de transport sont plus utilisés depuis février

La dépendance à l’égard des véhicules privés reste élevée : 87 % des personnes interrogées les utilisent pour se déplacer au moins une fois par semaine. Le pourcentage de répondants qui déclarent utiliser d’autres moyens de transport est en augmentation depuis la vague 2 (février 2022). Cela peut être lié au temps plus chaud des mois d’été et à un changement de routine dû à l’assouplissement des fermetures et autres restrictions liées à la pandémie dans les mois qui ont suivi. Notamment, le transport actif (p. ex. la marche, la course, le vélo) a augmenté depuis la vague 4 (juin 2022), ce qui représente un changement statistiquement significatif.

Figure 4. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, à quelle fréquence avez-vous fait les choses suivantes? J’ai utilisé [mode de transport] pour me déplacer. [% utilisant un mode de transport au moins une fois par semaine]

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 4. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, à quelle fréquence avez-vous fait les choses suivantes? J’ai utilisé [mode de transport] pour me déplacer.

     

Le nombre de voyages aériens a continué à augmenter dans l’ensemble, mais avec une légère baisse pour les vols courts

L’avion a un impact climatique important malgré sa faible fréquence par rapport aux autres modes de transport. Plus d’un cinquième (22 %) des personnes interrogées ont pris au moins un vol au cours des deux derniers mois, dont 15 % ont déclaré avoir effectué au moins un vol court ( <5 heures), et 11 % ont déclaré avoir effectué au moins un vol long (>5 heures). La légère diminution des vols courts depuis juin a été plus que compensée par une augmentation continue des vols longs, qui pourrait être liée à la demande refoulée de voyages longue distance pendant la pandémie. Les prochaines vagues permettront de vérifier s’il y a une augmentation des voyages d’affaires à l’automne après la fin de la saison estivale des voyages d’agrément.

Figure 5. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, à quelle fréquence avez-vous fait les choses suivantes? [% ayant pris l'avion au moins une fois au cours des deux derniers mois]

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 5. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, à quelle fréquence avez-vous fait les choses suivantes?

     

Les comportements en matière d’alimentation et de déchets restent stables dans le temps

Le recyclage (93 % toujours ou fréquemment) et la réduction des déchets alimentaires (77 %) restent deux des actions pour l’environnement les plus courantes, tandis que l’adoption d’un régime alimentaire plus végétal reste la plus faible (34 %). Bien qu’il s’agisse d’une action à fort impact sur le climat, l’adoption d’un régime alimentaire à base de plantes reste relativement peu répandue par rapport à des actions à plus faible impact comme le recyclage ou la réduction de l’utilisation du plastique.

Figure 6. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, à quelle fréquence avez-vous fait les choses suivantes? [toujours ou fréquemment]

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 6. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, à quelle fréquence avez-vous fait les choses suivantes?

     

L’énergie est légèrement plus abordable, mais cela diffère selon la région et la taille de la communauté

L’énergie a été plus abordable par rapport à la vague 4 (juin 2022), car 9 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles ne pouvaient pas se permettre d’acheter suffisamment d’énergie pour répondre à leurs besoins quotidiens. Cette proportion avait auparavant augmenté lentement, mais régulièrement de décembre 2021 à juin 2022. La récente baisse pourrait être liée à la diminution des prix de l’essence, puisque le prix moyen national est passé de 207,2 cents le litre en juin à 169,6 cents en août. À l’échelle régionale, les répondants des provinces de l’Atlantique (12 %) et des Prairies (11-12 %) signalent les taux les plus élevés d’inabordabilité de l’énergie. Au niveau national, l’énergie est moins abordable pour les personnes interrogées dans les zones rurales (15 %) et les petites villes (11 %).

Figure 7. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, avez-vous pu vous procurer suffisamment d’énergie (p. ex. électricité, gaz naturel, essence, bois de chauffage) pour répondre à vos besoins quotidiens?

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 7. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, avez-vous pu vous procurer suffisamment d’énergie (p. ex. électricité, gaz naturel, essence, bois de chauffage) pour répondre à vos besoins quotidiens?

     

Figure 8. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, avez-vous pu vous procurer suffisamment d’énergie (p. ex. électricité, gaz naturel, essence, bois de chauffage) pour répondre à vos besoins quotidiens? [par région]

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 8. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, avez-vous pu vous procurer suffisamment d’énergie (p. ex. électricité, gaz naturel, essence, bois de chauffage) pour répondre à vos besoins quotidiens? [par région]

     

Figure 9. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, avez-vous pu vous procurer suffisamment d’énergie (p. ex. électricité, gaz naturel, essence, bois de chauffage) pour répondre à vos besoins quotidiens? [par taille de communauté]

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 9. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, avez-vous pu vous procurer suffisamment d’énergie (p. ex. électricité, gaz naturel, essence, bois de chauffage) pour répondre à vos besoins quotidiens? [par taille de communauté]

     

La plupart des Canadiens passent du temps dans des parcs ou des espaces naturels au moins une fois par semaine et un quart s’y rendent quotidiennement

Plus des trois quarts (77 %) des personnes interrogées déclarent avoir passé du temps dans un parc ou un espace naturel au moins une fois par semaine au cours des deux derniers mois et un quart (28 %) déclare le faire quotidiennement. Cette fréquence souligne l’importance de l’accès à des parcs et à des espaces naturels de qualité, et reflète probablement un sommet estival annuel d’activités de plein air qui sera suivi dans les enquêtes futures au fil des saisons. Les résidents du Québec fréquentent des parcs et des espaces naturels à une fréquence significativement plus faible que les résidents des autres régions, tandis que les résidents ruraux déclarent les fréquenter significativement plus souvent que les résidents des villes.

Figure 10. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, à quelle fréquence avez-vous passé du temps à l’extérieur dans des parcs ou d’autres espaces naturels?

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 10. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, à quelle fréquence avez-vous passé du temps à l’extérieur dans des parcs ou d’autres espaces naturels?

     

Figure 11. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, à quelle fréquence avez-vous passé du temps à l’extérieur dans des parcs ou d’autres espaces naturels? [par région]

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 11. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, à quelle fréquence avez-vous passé du temps à l’extérieur dans des parcs ou d’autres espaces naturels? [par région]

     

Figure 12.

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 12.

     

La plupart des Canadiens privilégient les parcs et les espaces naturels situés à moins de 15 minutes et s’y rendent à pied

Près des trois quarts (73 %) des répondants vivent à moins de 15 minutes d’un parc ou d’un espace naturel où ils aiment passer du temps, dont un tiers (31 %) à moins de 5 minutes, ce qui semble indiquer que la plupart des répondants ont un accès adéquat aux parcs et espaces naturels locaux. Près des deux tiers (60 %) s’y rendent à pied, moins d’un tiers (28 %) utilisent un véhicule privé et seulement 1 % les transports en commun. Seuls 2 % des répondants déclarent ne pas passer de temps dans les parcs ou autres espaces naturels.

Figure 13. Pensez à un parc (ou un autre espace naturel) proche de votre domicile où vous voudriez passer du temps. Comment vous y rendriez-vous normalement depuis votre domicile?

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 13. Pensez à un parc (ou un autre espace naturel) proche de votre domicile où vous voudriez passer du temps. Comment vous y rendriez-vous normalement depuis votre domicile?

     

Figure 14. Pensez à un parc (ou un autre espace naturel) proche de votre domicile où vous voudriez passer du temps. Combien de temps faudrait-il pour s’y rendre depuis votre domicile?

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 14. Pensez à un parc (ou un autre espace naturel) proche de votre domicile où vous voudriez passer du temps. Combien de temps faudrait-il pour s’y rendre depuis votre domicile?

     

La plupart des Canadiens considèrent que leurs parcs et espaces naturels locaux préférés sont de qualité moyenne ou supérieure

Deux cinquièmes (41 %) des personnes interrogées pensent que le parc ou l’espace naturel proche de leur domicile où elles aiment passer du temps est d’une qualité supérieure à la moyenne par rapport à d’autres dans leur région. Une autre moitié (45 %) le perçoit comme étant de qualité moyenne, tandis que 12 % seulement le considèrent comme de qualité inférieure à la moyenne. Une plus grande proportion de répondants en Colombie-Britannique/Yukon (53 %) déclarent que la qualité est supérieure à la moyenne, tandis que cette proportion est plus faible dans les Prairies (32-34 %) et les provinces de l’Atlantique (42 %).

Figure 15. Comment évaluez-vous sa qualité générale lorsque vous comparez ce parc (ou espace naturel) à d’autres dans votre région?

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 15. Comment évaluez-vous sa qualité générale lorsque vous comparez ce parc (ou espace naturel) à d’autres dans votre région?

     

Figure 16. Comment évaluez-vous sa qualité générale lorsque vous comparez ce parc (ou espace naturel) à d’autres dans votre région? [par région]

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 16. Comment évaluez-vous sa qualité générale lorsque vous comparez ce parc (ou espace naturel) à d’autres dans votre région?

     

Les tondeuses à gazon à essence restent les plus courantes, mais l’intention d’adopter les tondeuses électriques est forte

Près des trois quarts des personnes interrogées (71 %) utilisent une tondeuse pour entretenir la pelouse de leur maison. Les tondeuses à gazon à essence sont les plus courantes (62 %), mais un tiers (31 %) utilise une tondeuse électrique à fil ou à batterie. Deux fois plus de personnes interrogées déclarent qu’elles choisiraient désormais d’acheter une tondeuse électrique (55 %) plutôt qu’une tondeuse à essence (26 %), ce qui laisse présager un changement imminent sur le marché. Parmi ceux qui ont choisi d’entrer une réponse ouverte (3 %), quelques-uns ont indiqué qu’ils se « débarrasseraient » de leur pelouse en faveur d’un autre aménagement paysager plutôt que d’acheter une autre tondeuse.

Figure 17. Quel type de tondeuse à gazon utilisez-vous (ou quelqu’un de votre foyer) actuellement?

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 17. Quel type de tondeuse à gazon utilisez-vous (ou quelqu’un de votre foyer) actuellement?

     

Figure 18. Indépendamment de ce que vous utilisez actuellement, si vous deviez acheter une nouvelle tondeuse pour votre foyer aujourd’hui, quel type de tondeuse achèteriez-vous?

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 18. Indépendamment de ce que vous utilisez actuellement, si vous deviez acheter une nouvelle tondeuse pour votre foyer aujourd’hui, quel type de tondeuse achèteriez-vous?

     

Les tondeuses électriques sont considérées comme plus silencieuses et plus écologiques, mais les batteries, la puissance et le coût suscitent des inquiétudes

Tous les répondants qui ont déclaré avoir une pelouse entretenue avec une tondeuse (71 %) ont été invités à répondre à une question ouverte sur les avantages et les inconvénients perçus des tondeuses à gazon électriques à batterie. L’avantage le plus fréquemment cité des tondeuses électriques à batterie est qu’elles sont plus silencieuses (24 %), tandis qu’un thème commun aux autres principaux avantages est leur faible impact sur l’environnement (p. ex. moins d’émissions, n’utilise pas d’essence). Les trois inconvénients les plus fréquemment signalés sont liés à la batterie, notamment la capacité de charge (30 %), l’impact environnemental (24 %) et le temps de charge (21 %). La puissance (16 %) et le coût (12 %) des tondeuses électriques à batterie suscitent également des inquiétudes.

Figure 19. À votre connaissance, quels sont les avantages de posséder une tondeuse à gazon électrique à batterie?

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 19. À votre connaissance, quels sont les avantages de posséder une tondeuse à gazon électrique à batterie?

     

Figure 20. À votre connaissance, quels sont les inconvénients de posséder une tondeuse à gazon électrique à batterie?

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 20. À votre connaissance, quels sont les inconvénients de posséder une tondeuse à gazon électrique à batterie?

     

7. Comportements d’adaptation aux changements climatiques

Les Canadiens ont récemment connu davantage de chaleur excessive, de sécheresse et de fumée de feux de forêt

Près des trois quarts (76 %) des personnes interrogées déclarent avoir subi au moins un type d’événement météorologique extrême au cours des deux derniers mois, contre 72 % lors de la vague 4 (juin 2022). Parmi les trois phénomènes météorologiques extrêmes les plus courants, il y a eu plus de périodes de chaleur excessive (59 %), tandis qu’il y a eu moins de tempêtes de vent (32 %) et de pannes de courant (37 %). Cette enquête a été menée au cœur de l’été, ce qui explique les épisodes de chaleur signalés, tandis que le derecho du 21 mai en Ontario et au Québec explique probablement le sommet de tempêtes de vent et de pannes d’électricité de la vague 4. Des augmentations ont également été signalées pour les sécheresses (12 %) et la fumée des incendies de forêt (9 %), tandis que les inondations ont diminué (8 %). 

Figure 21. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, parmi les événements météorologiques extrêmes suivants, lesquels avez-vous personnellement vécus dans votre région du Canada?

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 21. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, parmi les événements météorologiques extrêmes suivants, lesquels avez-vous personnellement vécus dans votre région du Canada?

     

Les Canadiens ont adopté moins de mesures d’adaptation au cours des deux derniers mois

Plus de la moitié (59 %) des répondants déclarent avoir adopté aucun comportement d’adaptation au cours des deux derniers mois, ce qui représente une légère augmentation par rapport à la vague 4 (57 %). Il y a eu une diminution de tous les comportements liés à l’adaptation depuis la vague 4 (juin 2022), probablement en raison de l’absence d’événements météorologiques extrêmes récents de l’ampleur du derecho de l’Ontario et du Québec du 21 mai et des inondations du printemps au Manitoba. Les comportements les plus courants sont la recherche d’informations sur les phénomènes météorologiques extrêmes (28 %) et les effets du changement climatique (22 %), ainsi que les mesures prises pour protéger les habitations contre les risques liés au climat (7 %).

Figure 22. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, avez-vous fait l’une des choses suivantes?

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 22. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, avez-vous fait l’une des choses suivantes?

     

8. Soutien aux politiques en matière de changement climatique

Soutien élevé à l’électricité propre et léger rebond du soutien à la tarification du carbone

Dans cette vague, les répondants ont été interrogés sur une petite sélection de politiques sujettes d’actualité. À l’exception de l’électricité propre, toutes les questions ont été posées lors des vagues précédentes. Dans l’ensemble, l’électricité propre bénéficie du soutien total le plus élevé, à 77 %. L’inclusion ou l’exclusion du nucléaire dans la description des sources d’énergie propres n’a pas d’effet significatif sur le soutien. Soutenir les travailleurs et leurs communautés dans l’abandon de la production d’énergie fossile non renouvelable (74 %) et limiter les émissions de gaz à effet de serre provenant de la production de pétrole et de gaz (70 %) sont légèrement moins soutenues que lors de la vague 1 (déc. 2021). En revanche, le soutien à la tarification du carbone a légèrement remonté depuis la vague 3 (avril 2022), le soutien à un prix national du carbone ayant augmenté de 6 % et le soutien à l’augmentation du prix national du carbone de 4 %, ce qui peut être lié à la récente baisse du prix de l’essence.

Figure 23. Dans quelle mesure êtes-vous en faveur ou opposé aux politiques environnementales suivantes?

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 23. Dans quelle mesure êtes-vous en faveur ou opposé aux politiques environnementales suivantes?

     

La sensibilisation au paiement de l’incitatif à agir pour le climat (PIAC) est relativement faible, même dans les provinces admissibles

Les paiements de l’incitatif à agir pour le climat (PIAC) ont été distribués aux Canadiens admissibles en juillet 2022, peu avant le début de la collecte des données de la vague 5. Bien que la sensibilisation ait été évaluée pour toutes les régions, seuls les résidents de l’Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba et de l’Ontario sont admissibles à recevoir des versements du PIAC. Bien que ces régions admissibles soient celles qui connaissent le mieux le PIAC (55-68 %), environ un tiers (29-38 %) des résidents déclarent ne pas avoir entendu, lu ou vu quoi que ce soit au sujet du PIAC au cours des deux derniers mois. Cela semble indiquer que de nombreux bénéficiaires admissibles du PIAC ne connaissent pas le programme.

La taille des échantillons pour les territoires est trop faible pour avoir modifié de manière significative le résultat global pour chaque région.

Figure 24. Au cours des deux derniers mois, avez-vous entendu, lu ou vu quelque chose en rapport avec le paiement de l’incitatif à agir pour le climat (PIAC)?

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 24. Au cours des deux derniers mois, avez-vous entendu, lu ou vu quelque chose en rapport avec le paiement de l’incitatif à agir pour le climat (PIAC)?

     

De nombreux répondants des provinces admissibles ne savent pas qu’ils ont reçu un paiement du PIAC

Compte tenu des conditions d’admissibilité au PIAC, presque tous les ménages de l’Alberta, du Manitoba, de la Saskatchewan et de l’Ontario devraient avoir reçu un versement du PIAC en juillet 2022. Cependant, seulement la moitié (45-55 %) des répondants de ces provinces déclarent qu’eux-mêmes ou un membre de leur ménage ont reçu un paiement du PIAC 1. Environ un tiers (29-42 %) des répondants dans les provinces admissibles ont déclaré ne pas en avoir reçu, tandis qu’une autre minorité (11-15 %) était incertaine. Dans l’ensemble, il semble y avoir une certaine confusion au sujet du PIAC.

La taille des échantillons pour les territoires est trop faible pour avoir modifié de manière significative le résultat global pour chaque région.

Figure 25. À votre connaissance, quelqu’un dans votre foyer a-t-il reçu un paiement de l’incitatif à agir pour le climat (PIAC) au cours des deux derniers mois?

 
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    Table 25. À votre connaissance, quelqu’un dans votre foyer a-t-il reçu un paiement de l’incitatif à agir pour le climat (PIAC) au cours des deux derniers mois?

     

9. Connaissance et désinformation

Les Canadiens qui ne croient pas aux changements climatiques déclarent le plus haut niveau de connaissance sur le climat

La majorité des personnes interrogées (54 %) disent avoir une connaissance moyenne du changement climatique, tandis qu’un tiers (32 %) disent en savoir beaucoup et 13 % disent en savoir peu. Si l’on ventile les données en fonction de la croyance dans le changement climatique, un schéma intéressant se dessine. La connaissance autodéclarée du changement climatique est bien plus élevée chez ceux qui n’y croient pas. Deux tiers (64 %) de ceux qui ne sont pas d’accord avec la réalité du changement climatique disent en savoir beaucoup sur le sujet, ce qui est nettement plus élevé que les autres groupes. Ceux qui sont d’accord avec la réalité du changement climatique sont deux fois moins nombreux (30 %) à revendiquer cette connaissance. Cela semble indiquer que les personnes qui ne croient pas au changement climatique sont susceptibles de résister aux efforts visant à les faire changer d’avis. En revanche, les personnes qui ne croient ni ne sont incrédules sont beaucoup plus susceptibles de faire état de faibles niveaux de connaissance, de sorte que l’information peut avoir plus d’effet sur elles.

Figure 26. Dans l’ensemble, comment décririez-vous votre niveau de connaissance sur le changement climatique?

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 26. Dans l’ensemble, comment décririez-vous votre niveau de connaissance sur le changement climatique?

     

Figure 27. Répartition des personnes selon qu’elles conviennent ou non que le changement climatique est réel

 
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    Table 27. Répartition des personnes selon qu’elles conviennent ou non que le changement climatique est réel

     

Croyance erronée concernant les sources d’énergie renouvelables et les émissions de GES par habitant au Canada

Dans l’ensemble, les répondants ont été en mesure d’évaluer correctement la plupart des déclarations exactes (c.-à-d. fondées sur des données probantes) comme très ou assez exactes. Cependant, deux de ces déclarations ont été jugées inexactes par plus de la moitié des répondants. Plus de la moitié (55 %) des répondants ont qualifié d’inexacte l’affirmation selon laquelle le Canada a des émissions de GES par habitant plus élevées que la Chine. Cette perception peut contribuer à l’idée que l’atténuation du changement climatique relève principalement de la responsabilité d’autres pays, comme la Chine, ce qui peut diminuer la volonté individuelle d’agir et le soutien aux politiques climatiques nationales. La moitié (53 %) a également qualifié d’inexacte l’affirmation selon laquelle plus des deux tiers de l’électricité canadienne provient de sources d’énergie renouvelables.

Figure 28. À votre connaissance, dans quelle mesure les affirmations contenues dans les déclarations suivantes sont-elles exactes? [déclarations exactes]

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 28. À votre connaissance, dans quelle mesure les affirmations contenues dans les déclarations suivantes sont-elles exactes?

     

Perception erronée de la concentration de la responsabilité des entreprises, qui pourrait dissuader l’action

De même, la plupart des répondants ont été en mesure d’évaluer correctement les déclarations inexactes (c.-à-d. non fondées sur des données probantes) comme étant très ou assez inexactes. L’idée fausse la plus répandue est que 100 entreprises sont responsables de 70 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre. Tout comme la perception erronée des émissions de GES par habitant du Canada par rapport à celles de la Chine, la croyance qu’un petit groupe de sociétés produit la grande majorité des émissions de GES pourrait diminuer la volonté de prendre des mesures individuelles et de soutenir les politiques climatiques qui reposent sur un changement de comportement individuel.

Figure 29. À votre connaissance, dans quelle mesure les affirmations contenues dans les déclarations suivantes sont-elles inexactes? [déclarations inexactes]

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 29. À votre connaissance, dans quelle mesure les affirmations contenues dans les déclarations suivantes sont-elles inexactes?

     

Peu de Canadiens suivent de près l’actualité climatique, mais une forte majorité d’entre eux s’inquiète de la désinformation

La plupart des Canadiens ne suivent pas de très près les informations relatives au climat, mais une forte majorité d’entre eux sont très préoccupés par la question plus générale de la désinformation. Seulement 13 % des personnes interrogées disent suivre de très près l’actualité du changement climatique, même si la grande majorité (87 %) la suit au moins un peu. Lorsqu’on leur demande s’ils sont préoccupés par la diffusion de mésinformation ou de désinformation en ligne, trois quarts (73 %) déclarent être extrêmement ou très préoccupés, et seulement 7 % disent ne pas être du tout préoccupés.

Figure 30. Dans quelle mesure, le cas échéant, avez-vous suivi les informations sur le changement climatique au cours du mois dernier?

 
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    Table 30. Dans quelle mesure, le cas échéant, avez-vous suivi les informations sur le changement climatique au cours du mois dernier?

     

Figure 31. Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé par la diffusion de mésinformation et de désinformation en ligne (c.-à-d. des informations sur des sujets importants qui sont fausses et qui peuvent être vérifiées)?

 
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    Table 31. Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé par la diffusion de mésinformation et de désinformation en ligne (c.-à-d. des informations sur des sujets importants qui sont fausses et qui peuvent être vérifiées)?

     

10. Sources d’information et confiance

Un tiers des Canadiens utilisent Facebook ou YouTube au moins une fois par jour

Presque toutes les personnes interrogées (95 %) utilisent une forme de médias sociaux au moins une fois par jour. Facebook et YouTube sont les plateformes les plus utilisées : 38 % et 32 % des personnes interrogées déclarent les utiliser quotidiennement. Notamment, lors de la vague 4 (juin 2022), davantage de personnes ont déclaré utiliser YouTube toujours ou fréquemment que Facebook. Ici, en utilisant une échelle plus spécifique (c.-à-d. le nombre de fois par jour ou mois), l’ordre est inversé.

Figure 32. Au cours du dernier mois, à quelle fréquence avez-vous utilisé chacune des plateformes suivantes?

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 32. Au cours du dernier mois, à quelle fréquence avez-vous utilisé chacune des plateformes suivantes?

     

Les scientifiques et les autorités internationales sont les plus fiables en matière d’informations sur le climat, tandis que les médias sociaux suscitent une grande méfiance

Les scientifiques et les autorités internationales sont les sources d’information les plus fiables sur le changement climatique; 83 % et 76 % des personnes interrogées leur font modérément ou totalement confiance. Les répondants se fient totalement à ces groupes beaucoup plus qu’à tous les autres. Les séances d’information et les sites Web des gouvernements fédéraux et provinciaux inspirent confiance à environ la moitié des répondants (56 % et 53 %, respectivement) et suscitent la méfiance d’un quart d’entre eux (27 %). Si les médias sociaux sont couramment utilisés, ils suscitent également une grande méfiance. Personne ne fait totalement confiance aux médias sociaux pour obtenir des informations sur le climat, tandis que 60 % s’en méfient. Lorsque l’on a demandé aux répondants de la première vague (décembre 2021) où ils trouvaient des informations sur le climat, les amis et la famille étaient la troisième source la plus courante. Mais ici, on fait beaucoup moins confiance à ce groupe (42 %) qu’à la plupart des autres sources.

Figure 33. Dans quelle mesure faites-vous confiance ou non aux sources suivantes pour obtenir des informations sur le changement climatique?

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 33. Dans quelle mesure faites-vous confiance ou non aux sources suivantes pour obtenir des informations sur le changement climatique?

     

Seulement la moitié des répondants, avec des variations régionales, font confiance au gouvernement fédéral canadien

Dans l’ensemble, 48 % des répondants disent faire modérément ou totalement confiance au gouvernement fédéral canadien. Ce niveau de confiance est un peu plus faible que le niveau de confiance déclaré dans le gouvernement fédéral en tant que source d’information sur le changement climatique (56 %). Les résidents de l’Alberta ont déclaré être significativement plus méfiants que ceux des autres provinces, tandis que les résidents de l’Ontario ont déclaré être plus méfiants que ceux du Québec. Les résidents des petites villes et des zones rurales font preuve de beaucoup plus de méfiance que ceux des grandes villes et de leurs banlieues. La vague 5 a également évalué les facettes de la confiance dans le gouvernement sur la question du changement climatique, ce qui peut donner un aperçu des facteurs potentiels de la méfiance générale envers le gouvernement.

Figure 34. Veuillez indiquer si, en général, vous faites confiance ou non au gouvernement fédéral canadien.

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 34. Veuillez indiquer si, en général, vous faites confiance ou non au gouvernement fédéral canadien.

     

Figure 35. Veuillez indiquer si, en général, vous faites confiance ou non au gouvernement fédéral canadien. [par région]

 
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    Table 35. Veuillez indiquer si, en général, vous faites confiance ou non au gouvernement fédéral canadien. [par région]

     

Figure 36. Veuillez indiquer si, en général, vous faites confiance ou non au gouvernement fédéral canadien. [par taille de communauté]

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 36. Veuillez indiquer si, en général, vous faites confiance ou non au gouvernement fédéral canadien. [par taille de communauté]

     

Deux tiers des Canadiens se méfient de l’intégrité du GC en matière de changement climatique

Près des deux tiers des répondants (61 %) sont d’accord ou tout à fait d’accord pour dire que, en ce qui concerne le changement climatique, le gouvernement fédéral est trop influencé par l’industrie. Environ la moitié des personnes interrogées ne font pas confiance au gouvernement pour dépenser efficacement de l’argent pour le changement climatique (52 %), traiter la question de manière compétente (47 %), écouter les gens ordinaires (47 %) et prendre des décisions liées au climat de manière équitable (44 %). Les niveaux relativement élevés de méfiance à l’égard de l’intégrité, de la compétence, de la réactivité et de l’équité du gouvernement pourraient limiter la confiance globale dans le gouvernement. La moitié (56 %) des répondants disent faire confiance au gouvernement fédéral comme source d’information sur les changements climatiques, ce qui contrebalance précisément les 44 % de répondants qui déclarent ici ne pas faire confiance au gouvernement pour fournir au public toutes les informations pertinentes sur les changements climatiques.

Figure 37. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord avec les énoncés suivants :

 
  • Figure - Équivalent textuel

    Table 37. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord avec les énoncés suivants :

     

11. Profil régional

Profil régional Canada C.-B./Yn Alb./T.N.-O. Man./Sas./Nun. Ont. Qc Atlantique
(n=2 061) (n=271) (n=245) (n=206) (n=655) (n=470) (n=214)
Âge
De 18 à 34 ans 27 % 26 % 29 % 29 % 28 % 25 % 23 %
De 35 à 54 ans 32 % 32 % 36 % 32 % 32 % 32 % 30 %
55 ans et plus 41 % 42 % 35 % 39 % 40 % 44 % 47 %
Genre
Masculin 49 % 49 % 48 % 49 % 49 % 48 % 48 %
Féminin 50 % 50 % 49 % 50 % 50 % 51 % 50 %
Autre 1 % 1 % 3 % 1 % 1 % 0 % 2 %
Éducation
Études secondaires ou moins 9 % 8 % 8 % 13 % 8 % 8 % 15 %
Collège/formation professionnelle 37 % 37 % 38 % 37 % 35 % 38 % 38 %
Universitaire/études supérieures 53 % 53 % 53 % 48 % 56 % 53 % 47 %
Taille de la collectivité
Grande ville 47 % 40 % 64 % 55 % 49 % 45 % 17 %
Banlieue près d’une grande ville 20 % 20 % 11 % 2 % 18 % 33 % 15 %
Petite ville ou un village 23 % 29 % 16 % 28 % 24 % 15 % 44 %
Zone rurale 10 % 11 % 9 % 14 % 9 % 7 % 24 %
Emploi
Temps plein (+30 heures par semaine) 51 % 47 % 48 % 55 % 51 % 52 % 49 %
Temps partiel ( <30 heures par semaine) 5 % 7 % 5 % 7 % 5 % 4 % 2 %
Travailleur autonome 10 % 9 % 12 % 6 % 11 % 8 % 7 %
Sans emploi 3 % 3 % 4 % 2 % 4 % 1 % 2 %
Étudiant à temps plein 3 % 3 % 3 % 4 % 2 % 4 % 3 %
Retraité 24 % 24 % 21 % 24 % 22 % 27 % 29 %
Personne au foyer à temps plein 2 % 3 % 2 % 2 % 2 % 1 % 1 %
Autre 3 % 2 % 4 % 0 % 2 % 3 % 6 %
Revenus              
Moins de 20 000 $ 4 % 4 % 4 % 3 % 4 % 4 % 4 %
De 20 000 $ à 40 000 $ 8 % 7 % 7 % 9 % 8 % 11 % 9 %
De 40 000 $ à 60 000 $ 11 % 6 % 8 % 13 % 12 % 14 % 15 %
De 60 000 $ à 80 000 $ 11 % 15 % 12 % 10 % 10 % 11 % 16 %
De 80 000 $ à 100 000 $ 13 % 14 % 12 % 17 % 11 % 17 % 13 %
De 100 000 $ à 150 000 $ 20 % 21 % 17 % 20 % 21 % 19 % 17 %
De 150 000 $ à 200 000 $ 10 % 10 % 14 % 11 % 10 % 11 % 5 %
De 200 000 $ à 250 000 $ 5 % 4 % 6 % 4 % 5 % 4 % 4 %
250 000 $ et plus 7 % 9 % 8 % 4 % 8 % 3 % 5 %
Taille du ménage
1 ou 2 60 % 59 % 59 % 50 % 60 % 61 % 64 %
3 ou 4 30 % 30 % 34 % 38 % 28 % 29 % 31 %
5 ans et + 10 % 10 % 7 % 12 % 12 % 10 % 5 %
Parents
Oui 63 % 62 % 58 % 69 % 60 % 67 % 66 %
A des enfants de moins de 18 ans
Oui 27 % 25 % 26 % 31 % 25 % 31 % 22 %
Langue(s) parlée(s) à la maison
Anglais 75 % 90 % 95 % 92 % 91 % 22 % 91 %
Français 19 % 1 % 0 % 2 % 3 % 74 % 7 %
Espagnol 1 % 3 % 0 % 1 % 0 % 1 % 1 %
Autre 4 % 5 % 5 % 5 % 5 % 3 % 2 %
Immigration
Né(e) au Canada 79 % 76 % 84 % 83 % 75 % 82 % 90 %
Immigrants récents (2001-2021) 9 % 11 % 6 % 10 % 10 % 8 % 6 %
Immigrants de longue date (avant 2001) 9 % 10 % 6 % 4 % 12 % 6 % 4 %
Préfère ne pas répondre 3 % 3 % 3 % 3 % 3 % 4 % 0 %
Origine ethnique
Blanc 80 % 78 % 79 % 82 % 76 % 85 % 92 %
Asiatique du Sud (Inde orientale, Pakistan, Sri Lanka, etc.) 3 % 3 % 3 % 2 % 6 % 0 % 1 %
Chinois 2 % 3 % 3 % 1 % 3 % 1 % 0 %
Noir 3 % 1 % 1 % 2 % 4 % 3 % 3 %
Philippin 1 % 3 % 1 % 3 % 1 % 0 % 0 %
Latino-Américain 2 % 4 % 0 % 1 % 1 % 3 % 3 %
Arabe 1 % 0 % 0 % 0 % 1 % 2 % 1 %
Asiatiques du Sud-Est 1 % 0 % 0 % 1 % 1 % 1 % 1 %
Asiatique de l’Ouest 0 % 1 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 %
Coréen 0 % 1 % 0 % 1 % 0 % 0 % 0 %
Japonais 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 %
Autre 5 % 5 % 5 % 5 % 5 % 5 % 3 %
Préfère ne pas répondre 5 % 3 % 9 % 5 % 6 % 3 % 2 %