Programme de recherche appliquée sur l’action pour le climat au CanadaÉtude longitudinale - Vague 6

1. Contexte
En septembre 2021, l’Unité de l’impact et de l’innovation a lancé, en partenariat avec Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) et Ressources naturelles Canada (RNCan), un programme pluriannuel de recherche sur les changements climatiques. Le Programme de recherche appliquée sur l’action pour le climat au Canada (PRAAC Canada) combinera les connaissances et les méthodes de la science du comportement à une solide analyse stratégique afin de favoriser l’action pour le climat.
En collaboration avec ECCC et RNCan, nous allons acquérir des connaissances sur les réflexions et le ressenti des Canadiens, ainsi que sur les gestes qu’ils posent face aux changements climatiques et aux risques qu’ils engendrent. Puis, nous concevrons et mettrons à l’essai, en ligne et dans le monde réel, des solutions sur mesure fondées sur la science du comportement susceptibles de réduire les émissions de GES et de favoriser l’adaptation climatique tant sur le plan individuel que communautaire. Le travail accompli permettra de générer rapidement de nouvelles connaissances et de les mettre à profit pour élaborer des politiques, des programmes et des communications publiques.
+ En savoir plus2. Méthodologie
L’étude est menée à l’aide d’un échantillon populationnel aléatoire selon un modèle longitudinal (c’est à dire que les mêmes participants, dans la mesure du possible, répondront à l’enquête à chaque cycle) et d’un suréchantillonnage des populations sous représentées et d’autres populations cibles d’intérêt. Cette première étude comportera huit cycles répartis entre décembre 2021 et mars 2023. Les données seront recueillies tous les deux mois afin de permettre un suivi optimal.
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Comité consultatif
L’enquête longitudinale est conçue en concertation avec un comité consultatif composé d’universitaires et de praticiens. Ce comité est formé d’experts en la matière issus de divers horizons, notamment de la science du comportement, de la psychologie environnementale, des communications, des sciences politiques, de l’anthropologie, de la politique climatique et de la durabilité.
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Objectifs de l’enquête
L’étude longitudinale du PRAAC Canada est une recherche sur l’opinion publique qui utilise un large échantillon représentatif de la population canadienne pour recueillir des données sur les réflexions et le ressenti des Canadiens, ainsi que sur les gestes qu’ils posent face aux changements climatiques et à ses effets et suivre les changements au fil du temps. Les solides données quantitatives découlant de cette étude permettront de déterminer dans quels domaines il est possible de favoriser une plus grande action pour le climat et l’environnement sur le plan individuel.
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Collecte et analyse des données
Les enquêtes sont menées en ligne, en anglais et en français, par Advanis, une importante société canadienne d’études de marché. Les répondants sont recrutés au moyen d’appels téléphoniques à composition aléatoire et sont invités à répondre à l’enquête en ligne. Il faut environ 20 minutes pour répondre aux questions de chaque cycle, après quoi on demande aux participants s’ils peuvent être contactés pour les prochains cycles.
Afin de s’assurer que l’échantillon est largement représentatif de la population canadienne et de permettre des analyses au sein et entre les sous groupes d’intérêt (p. ex. les régions, les provinces, les groupes d’âge, les groupes vulnérables), il y aura 2 000 participants à chaque cycle. L’échantillon comprend des répondants de la population générale (n=1 500) pondérés par région, groupe d’âge, sexe et éducation à l’aide des données du recensement de 2016, ainsi qu’un suréchantillon (n=500) de populations cibles d’intérêt, qui peut changer d’un cycle à l’autre. Lors du premier cycle, le suréchantillon a été utilisé pour que l’échantillon de la population générale s’élève à 2 000 participants.
Impact Canada effectue des analyses exploratoires et de confirmation des données en utilisant des statistiques descriptives et déductives pour cerner les tendances émergentes et vérifier les rapports entre les variables.
3. Aperçus clés
Les Canadiens sous-estiment systématiquement la prévalence des attitudes en faveur du climat à l’échelle nationale. Il existe également une disparité persistante entre, d’une part, la forte volonté des Canadiens de prendre des mesures en faveur du climat et, d’autre part, leur faible perception des normes sociales et des répercussions potentielles de leurs actions. Combinés, ces modèles peuvent décourager les mesures climatiques et l’expression de points de vue favorable au climat qui sont considérés à tort comme hors norme.
Perceptions des changements climatiques Plus de la moitié des Canadiens sont tout à fait d’accord pour dire que les changements climatiques constituent une menace qui nécessite une action urgente, mais seulement un tiers des répondants croient qu’ils ont déjà subi ou subiront les effets des changements climatiques. Les niveaux d’inquiétude, de colère et d’anxiété face aux changements climatiques se sont stabilisés et l’espoir a légèrement augmenté, mais la moitié des personnes interrogées continuent de se dire très ou extrêmement inquiètes. Lorsque les répondants sont invités à évaluer les menaces créées par les changements climatiques et leurs répercussions futures, ils estiment que les menaces les plus importantes portant sur l’environnement naturel, la santé et le mieux-être des Canadiens, et la croissance économique du Canada. En revanche, ils considèrent que leur santé et leurs finances sont un peu moins menacées, et que les institutions sociétales, y compris la sécurité nationale, sont les moins menacées.
Mesures d’atténuation : L’engagement dans la plupart des comportements d’atténuation est resté relativement stable au fil du temps. À l’approche des mois plus frais, on constate une augmentation de la fréquence des personnes qui règlent leur thermostat pour économiser de l’énergie et une légère diminution de la fréquentation des parcs et autres espaces naturels. L’inabordabilité de l’énergie reste élevée, et très variable dans le temps, dans les provinces de l’Atlantique.
Mesures d’adaptation : Dans l’ensemble, un peu moins de répondants disent avoir été récemment confrontés à des conditions météorologiques extrêmes qu’en août 2022. La fumée des feux de forêt et la sécheresse ont augmenté, tandis que les périodes de chaleur excessive ont diminué. On a constaté une augmentation du nombre de répondants qui ont pris des mesures pour protéger leur maison contre les risques liés aux intempéries, surtout dans les provinces de l’Atlantique, probablement en raison de l’ouragan Fiona.
Soutien aux politiques en matière de changement climatique : La subvention de l’achat de véhicules à émission zéro reçoit un soutien nettement plus élevé que l’interdiction de la vente de nouveaux véhicules à essence et diesel, tandis que le soutien à un prix national du carbone n’a pas évolué de manière significative depuis août. Presque deux fois plus de répondants donnent la priorité à la limitation des changements climatiques qu’à la croissance de l’économie lorsqu’on leur demande de comparer les deux.
Consensus social :Lorsqu’on leur demande d’estimer la proportion de Canadiens ayant des opinions favorables au climat, y compris le soutien à trois politiques sur les changements climatiques, les gens sous-estiment systématiquement le consensus social. Les Canadiens ont tendance à penser que les opinions favorables au climat sont minoritaires alors que les données d’enquête montrent qu’il existe souvent une forte majorité d’opinions favorables au climat. Les écarts les plus importants entre le consensus perçu et le consensus réel concernent la volonté d’agir et le soutien à un prix national du carbone, avec des écarts de 29 % et 25 %, respectivement. Cela peut dissuader les gens de prendre des mesures en faveur du climat et d’exprimer des opinions favorables au climat s’ils se considèrent comme hors norme.
Sources d’information et confiance : La confiance dans l’intégrité du gouvernement fédéral en matière de changements climatiques s’est légèrement améliorée, tandis que la confiance dans sa compétence a légèrement diminué. La télévision et la radio canadiennes, ainsi que la famille et les amis, restent les sources d’information générales les plus utilisées, tandis que les sites Web gouvernementaux sont parmi les moins utilisés. Les plateformes de médias sociaux restent peu utilisées comme sources générales d’information, mais lorsqu’elles sont ventilées en fonction de la croyance aux changements climatiques, ceux qui ne croient pas aux changements climatiques utilisent plus souvent TikTok/YouTube comme sources d’information que les autres plateformes de médias sociaux.
4. Considérations
Données recueillies : 14 octobre au 9 novembre 2022
Taille de l’échantillon 2,051
Lors de l’interprétation des résultats du PRAAC Canada, il convient de garder à l’esprit le contexte de la période de collecte des données qui peut avoir influencé les réponses des participants à l’enquête. Avant et pendant la période de collecte des données de la vague 6 :
- Événements météorologiques notables au Canada :
- L’ouragan Fiona a frappé le Canada atlantique à la fin du mois de septembre et a entraîné des destructions matérielles et des coupures de courant à grande échelle. La couverture a mis en évidence que de nombreux résidents n’ont pas d’assurance contre les inondations malgré l’augmentation des risques d’inondation, et qu’il existe un besoin croissant d’adaptation aux changements climatiques, en général, y compris des infrastructures capables de résister aux aléas climatiques.
- Parmi les autres événements météorologiques, citons les incendies de forêt et les sécheresses en Colombie‑Britannique.
- L’invasion de l’Ukraine par la Russie et les sanctions contre le pétrole et le gaz russes se sont poursuivies. Les préoccupations persistantes en matière de sécurité énergétique et de géopolitique ont continué à susciter des appels en faveur de la production de combustibles fossiles et d’une transition accélérée vers les énergies renouvelables.
- Au cours des deux derniers mois, les rapports sur l’inflation et une possible récession au Canada se sont multipliés, de même que les hausses de taux d’intérêt par la Banque du Canada. Ces deux éléments peuvent avoir des répercussions sur la façon dont les Canadiens perçoivent les coûts individuels et collectifs de l’atténuation des changements climatiques et de l’adaptation à ceux-ci, y compris la tarification du carbone.
- Le deuxième paiement trimestriel de l’incitatif à agir pour le climat (PIAC) a été versé aux Canadiens le 14 octobre. La confusion concernant le paiement a persisté parmi les Canadiens en raison de l’étiquetage peu clair du dépôt par certaines institutions financières.
- L’Énoncé économique d’automne du gouvernement fédéral, publié le 3 novembre, comprenait de nouveaux crédits d’impôt pour les investissements dans les technologies propres et la production d’hydrogène à faibles émissions, entre autres éléments liés au climat.
- Vers la fin de la collecte des données, le 6 novembre, la Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), la COP 27, s’est ouverte en Égypte, avec des négociations portant notamment sur les « pertes et dommages ».
5. Attitudes et perceptions à l’égard des changements climatiques
Si la plupart des Canadiens croient aux changements climatiques, ils sont moins nombreux à reconnaître leurs répercussions locales et personnelles
Toutes les mesures relatives aux croyances en matière de changements climatiques sont restées relativement stables depuis la dernière fois que cette série de questions a été posée lors de la quatrième vague (juin 2022). Seul un tiers des répondants sont tout à fait d’accord pour dire que les changements climatiques leur porteront préjudice personnellement (une légère hausse de 29 % à 33 %), ou qu’ils ont déjà subi personnellement les effets des changements climatiques (27 %). Un pourcentage plus élevé de répondants est tout à fait d’accord pour dire que leur province ou territoire a déjà ressenti les effets négatifs des changements climatiques (41 %). Plus de la moitié (56 %) pensent que les changements climatiques constituent une menace qui nécessite une action urgente. Au cours des vagues 2, 4 et 6, une minorité stable (entre 11 et 14 %) n’est pas du tout d’accord avec l’idée que les changements climatiques ont eu des répercussions locales ou personnelles.
Figure 1. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou non avec les énoncés suivants sur la question du changement climatique. (% Tout à fait d’accord)
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Table 1. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou non avec les énoncés suivants sur la question du changement climatique. (% Tout à fait d’accord)
Les réactions émotionnelles négatives aux changements climatiques se maintiennent, l’espoir renaît légèrement
Les réactions émotionnelles négatives des répondants aux changements climatiques se sont stabilisées depuis la cinquième vague (août 2022). La moitié (49 %) des répondants restent très ou extrêmement inquiets, tandis qu’un tiers se sent très ou extrêmement en colère (32 %) et anxieux (33 %). Un faible pourcentage (9 %) se sent très ou extrêmement déconcerté, un chiffre en baisse par rapport aux 14 % de la première vague (décembre 2021). Les personnes qui se sentent très ou extrêmement optimistes sont une petite minorité, bien qu’il y ait eu une légère augmentation depuis la cinquième vague (août 2022), de 11 % à 15 %. Les personnes âgées de 18 à 34 ans sont nettement plus susceptibles de se sentir anxieuses et en colère que les personnes d’autres groupes d’âge. Notamment, les parents sont plus optimistes et moins inquiets ou anxieux que les personnes sans enfants.
Figure 2. Que pensez-vous actuellement de la question du changement climatique? (% Extrêmement ou très en accord)
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Table 2. Que pensez-vous actuellement de la question du changement climatique? (% Extrêmement ou très en accord)
La plupart des Canadiens sont prêts à agir, mais ils sont moins nombreux à penser qu’on attend d’eux qu’ils agissent ou que leurs actions ont une incidence
Trois quarts (75 %) des répondants sont tout à fait ou plutôt d’accord avec l’idée qu’une action collective peut lutter contre les changements climatiques, tandis qu’une proportion plus faible (69 %) est prête à agir en la matière. L’auto-efficacité perçue et les normes sociales sont stables depuis la cinquième vague. Bien que la volonté d’agir semble avoir baissé de 4 %, ce qui correspond au niveau le plus bas observé lors de la troisième vague (avril 2022), ce changement n’est pas statistiquement significatif. Seuls deux tiers (64 %) sont plutôt ou tout à fait d’accord pour dire que leurs actions ont une incidence (c.-à-d. l’auto-efficacité). Ils sont un peu moins nombreux à penser que leurs proches attendent d’eux qu’ils agissent (59 %) ou que leur famille et leurs amis agissent (54 %) (c.-à-d. les normes sociales).
Figure 3. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants : (% Très ou plutôt en accord)
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Table 3. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants : (% Très ou plutôt en accord)
Les changements climatiques sont considérés comme la menace la plus grave pour l’environnement. C’est une menace pour tous et non pas seulement personnelle
Nous avons demandé aux répondants d’évaluer la menace perçue que représentent les changements climatiques et leurs effets futurs pour divers domaines. Les menaces les plus courantes concernent l’environnement et la biodiversité du Canada (60 % de menaces majeures), la santé et le bien-être des Canadiens marginalisés (52 %) et ordinaires (42 %), et la croissance économique du Canada (36 %). Les répondants considèrent les changements climatiques comme une menace moins importante pour leur propre santé et bien-être et les finances de leur ménage que pour les Canadiens en général. Alors que la majorité des répondants (42 %) considèrent les changements climatiques comme une menace majeure pour la santé et le bien-être des Canadiens marginalisés, ils sont environ deux fois moins nombreux (26 %) à les considérer comme une menace majeure pour leur propre santé et bien-être. De même, 36 % voient une menace majeure pour la croissance économique du Canada, contre 25 % pour les finances de leur propre ménage.
Figure 4. Selon vous, dans quelle mesure les changements climatiques et leurs effets futurs menacent-ils...
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Table 4. Selon vous, dans quelle mesure les changements climatiques et leurs effets futurs menacent-ils...
Environ la moitié des Canadiens considèrent les changements climatiques comme une menace majeure ou modérée pour la société
Malgré une perception plus faible des niveaux de menace que pour l’environnement naturel, l’économie, la santé et le bien-être (voir la diapositive précédente), environ la moitié des Canadiens perçoivent les changements climatiques comme une menace majeure ou modérée pour la sécurité nationale du Canada (53 %), les institutions démocratiques (53 %), l’ordre public (52 %) et les droits et libertés (49 %). Les résultats présentés ici suggèrent que de nombreux Canadiens considèrent les changements climatiques comme une menace importante et systémique pour le Canada dans tous les domaines.
Figure 5. Selon vous, dans quelle mesure les changements climatiques et leurs effets futurs menacent-ils...
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Table 5. Selon vous, dans quelle mesure les changements climatiques et leurs effets futurs menacent-ils...
Les Canadiens qui ne sont pas d’accord avec l’urgence des changements climatiques perçoivent une menace relativement plus élevée pour l’économie, les finances des ménages et les droits et libertés
Plus tôt dans l’enquête, nous avons demandé aux répondants s’ils percevaient, en général, les changements climatiques comme une menace nécessitant des mesures urgentes. Cette réponse était prédictive des évaluations de menaces plus précises, mais avec des nuances importantes. La grande majorité de ceux qui sont d’accord pour dire que, en général, les changements climatiques sont une menace nécessitant des mesures urgentes, les considèrent comme une menace (majeure, modérée ou mineure) dans tous les domaines, mais plus élevée pour l’environnement, l’économie, la santé et le bien-être (92 à 100 %) que pour la société (80 à 89 %). Les répondants qui ne sont ni d’accord ni en désaccord avec l’idée que les changements climatiques constituent une menace urgente considèrent, en général, qu’ils sont relativement moins menaçants pour leurs propres finances et leur santé et bien-être personnels. Ceux qui sont en désaccord avec l’idée que les changements climatiques sont une menace urgente considèrent en général qu’ils menacent surtout l’environnement, l’économie et les finances de leur propre ménage. En contraste avec les autres groupes, bien qu’ils perçoivent des menaces moins importantes dans l’ensemble, ce groupe perçoit une plus grande menace aux droits et libertés des Canadiens qu’aux autres facteurs sociétaux.
Figure 6. Perception de la menace dans tous les domaines en fonction de l'accord sur le fait que le changement climatique est une menace nécessitant une action urgente
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Table 6. Perception de la menace dans tous les domaines en fonction de l'accord sur le fait que le changement climatique est une menace nécessitant une action urgente
6. Comportements en matière d’atténuation des changements climatiques
Forte dépendance à l’égard des véhicules privés, modes de transport stables
La dépendance à l’égard des véhicules privés reste élevée, 87 % des répondants les utilisant pour se déplacer au moins une fois par semaine. L’utilisation d’autres modes de transport reste stable depuis la cinquième vague (août 2022). Les répondants plus jeunes (entre 18 et 34 ans), ainsi que ceux qui gagnent moins de 40 000 dollars par an, sont plus susceptibles d’utiliser quotidiennement les transports en commun (c.-à-d. 5 fois ou plus par semaine) que les autres groupes. Les Canadiens d’âge moyen (entre 35 et 54 ans) et plus âgés (plus de 55 ans) ainsi que les hommes et les répondants gagnant plus de 40 000 dollars par an, sont plus susceptibles d’utiliser quotidiennement un véhicule privé. L’effet de la taille de la communauté mérite une analyse plus approfondie, mais de manière générale, les habitants des grandes villes et des zones suburbaines utilisent plus souvent les transports publics et actifs, et moins souvent les véhicules privés, que ceux des petites zones urbaines et rurales.
Figure 7. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, à quelle fréquence avez-vous fait les choses suivantes? J’ai utilisé [mode de transport] pour me déplacer. (% Qui utilisent un mode de transport au moins une fois par semaine)
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Table 7. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, à quelle fréquence avez-vous fait les choses suivantes? J’ai utilisé [mode de transport] pour me déplacer. (% Qui utilisent un mode de transport au moins une fois par semaine)
Les voyages aériens restent stables après la saison estivale
L’avion a une incidence climatique importante malgré sa faible fréquence par rapport aux autres modes de transport. Plus d’un cinquième (22 %) des répondants ont pris au moins un vol au cours des deux derniers mois, 16 % d’entre eux déclarant avoir effectué au moins un vol court (soit moins de 5 heures), et 10 % avoir effectué au moins un long vol (plus de 5 heures). Les voyages aériens ont été relativement stables depuis la fin de la saison estivale des voyages d’agrément.
Figure 8. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, à quelle fréquence avez-vous fait les choses suivantes? (% Qui ont pris un vol au moins une fois dans les deux derniers mois)
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Table 8. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, à quelle fréquence avez-vous fait les choses suivantes? (% Qui ont pris un vol au moins une fois dans les deux derniers mois)
Les comportements en matière de nourriture et de déchets restent stables dans le temps, augmentation du réglage du thermostat pour économiser l’énergie
Le recyclage (93 % toujours ou fréquemment) et la réduction des déchets alimentaires (78 %) restent deux des mesures en faveur de l’environnement les plus courantes, tandis que l’adoption d’un régime alimentaire plus végétal reste la plus faible (34 %). À l’approche des mois les plus frais, on constate une augmentation de la fréquence à laquelle les répondants règlent leur thermostat pour économiser de l’énergie. Les Canadiens plus âgés (55 ans et plus) et les femmes sont plus susceptibles d’adopter tous ces comportements, tandis que les résidents urbains sont plus susceptibles de faire des efforts pour adopter un régime à base de plantes. Les personnes gagnant moins de 40 000 dollars par an sont moins susceptibles de recycler, mais plus susceptibles de réduire l’utilisation de plastique ou de faire des efforts pour adopter un régime à base de plantes.
Figure 9. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, à quelle fréquence avez-vous fait les choses suivantes? (% Toujours ou souvent)
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Table 9. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, à quelle fréquence avez-vous fait les choses suivantes? (% Toujours ou souvent)
La plupart des Canadiens continuent de passer du temps dans les parcs ou les espaces naturels au moins une fois par semaine
Près des trois quarts (73 %) des répondants déclarent avoir passé du temps dans des parcs ou des espaces naturels au moins une fois par semaine au cours des deux derniers mois. Il s’agit d’une légère baisse par rapport à la cinquième vague (77 % en août 2022), probablement due à un temps plus frais. Cette fréquence de fréquentation élevée souligne l’importance de l’accès à des parcs et à des espaces naturels de qualité, même au fil des saisons. Les résidents du Québec continuent de déclarer des taux de fréquentation quotidienne des parcs nettement inférieurs à ceux de la Colombie‑Britannique, de l’Ontario et du Canada atlantique, tandis que les résidents des régions rurales déclarent une fréquentation quotidienne nettement supérieure à celle des résidents des zones urbaines et suburbaines.
Figure 10. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, à quelle fréquence avez-vous passé du temps à l’extérieur dans des parcs ou d’autres espaces naturels?
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Table 10. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, à quelle fréquence avez-vous passé du temps à l’extérieur dans des parcs ou d’autres espaces naturels?
Figure 11. Fréquentation des parcs ou des espaces naturels plus de 5 fois par semaine (par région)
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Table 11. Fréquentation des parcs ou des espaces naturels plus de 5 fois par semaine (par région)
Figure 12. Fréquentation des parcs ou des espaces naturels plus de 5 fois par semaine (par taille de communauté)
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Table 12. Fréquentation des parcs ou des espaces naturels plus de 5 fois par semaine (par taille de communauté)
L’inabordabilité de l’énergie a légèrement augmenté, les provinces de l’Atlantique étant les plus touchées
À l’échelle nationale, l’inabordabilité de l’énergie est assez stable, avec 10 % des répondants qui déclarent ne pas avoir les moyens d’acheter suffisamment d’énergie pour répondre à leurs besoins quotidiens. L’augmentation apparente depuis la cinquième vague n’est pas statistiquement significative. À l’échelle régionale, les répondants des provinces de l’Atlantique (21 %) signalent des taux d’inabordabilité énergétique beaucoup plus élevés que ceux de toutes les autres régions, tandis que ceux du Québec (2 %) signalent des taux beaucoup plus faibles. À l’échelle nationale, l’énergie est moins abordable pour les habitants des zones rurales (14 %) et des petites villes (14 %).
Figure 13. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, avez-vous pu vous procurer suffisamment d’énergie (p. ex. électricité, gaz naturel, essence, bois de chauffage) pour répondre à vos besoins quotidiens? (Dans l’ensemble)
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Table 13. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, avez-vous pu vous procurer suffisamment d’énergie (p. ex. électricité, gaz naturel, essence, bois de chauffage) pour répondre à vos besoins quotidiens? (Dans l’ensemble)
Figure 14. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, avez-vous pu vous procurer suffisamment d’énergie (p. ex. électricité, gaz naturel, essence, bois de chauffage) pour répondre à vos besoins quotidiens? (par région)
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Table 14. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, avez-vous pu vous procurer suffisamment d’énergie (p. ex. électricité, gaz naturel, essence, bois de chauffage) pour répondre à vos besoins quotidiens? (par région)
Figure 15. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, avez-vous pu vous procurer suffisamment d’énergie (p. ex. électricité, gaz naturel, essence, bois de chauffage) pour répondre à vos besoins quotidiens? (par taille de communauté)
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Table 15. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, avez-vous pu vous procurer suffisamment d’énergie (p. ex. électricité, gaz naturel, essence, bois de chauffage) pour répondre à vos besoins quotidiens? (par taille de communauté)
L’inabordabilité de l’énergie la plus élevée et la plus variable, au fil du temps, dans les provinces de l’Atlantique, la plus faible au Québec
Si l’on regarde dans le temps, les résidents des provinces de l’Atlantique ont tendance à signaler le plus haut niveau d’inabordabilité de l’énergie et les résidents du Québec le plus bas. Cela s’explique probablement par les différences entre les systèmes énergétiques provinciaux, notamment les taux plus élevés d’utilisation du mazout de chauffage pour le chauffage domestique dans les provinces de l’Atlantique, et l’électricité à faible coût et l’adoption plus fréquente des pompes à chaleur au Québec. Les résidents des provinces de l’Atlantique signalent également une plus grande fluctuation de l’abordabilité de l’énergie que les autres régions.
Figure 16. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, avez-vous pu vous procurer suffisamment d’énergie (p. ex. électricité, gaz naturel, essence, bois de chauffage) pour répondre à vos besoins quotidiens? (% Inabordabilité)
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Table 16. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, avez-vous pu vous procurer suffisamment d’énergie (p. ex. électricité, gaz naturel, essence, bois de chauffage) pour répondre à vos besoins quotidiens? (% Inabordabilité)
7. Comportements d’adaptation aux changements climatiques
Les Canadiens ont récemment connu plus de fumée de feux de forêt et de sécheresse
Un peu plus des deux tiers des répondants (68 %) de la troisième vague disent avoir subi au moins un type d’événement météorologique extrême au cours des deux derniers mois, ce qui représente une baisse par rapport aux trois quarts (76 %) enregistrés lors de la cinquième vague (août 2022). Parmi les trois événements météorologiques extrêmes les plus courants, les périodes de chaleur excessive (37 %), les tempêtes de vent (32 %) et les pannes de courant (25 %) ont diminué ou sont restées stables. Le temps se rafraîchit, ce qui explique la forte baisse des périodes de chaleur excessive. D’autre part, des augmentations ont été signalées pour la fumée des feux de forêt (19 %) et les sécheresses (15 %), probablement en partie à cause des événements récents en Colombie‑Britannique. L’effet de ces expériences sur les perceptions des changements climatiques et sur l’appui à la politique climatique sera évalué dans des analyses ultérieures.
Figure 17. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, parmi les événements météorologiques extrêmes suivants, lesquels avez-vous personnellement vécus dans votre région du Canada? (% Vécus)
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Table 17. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, parmi les événements météorologiques extrêmes suivants, lesquels avez-vous personnellement vécus dans votre région du Canada? (% Vécus)
Les Canadiens des provinces de l’Atlantique ont pris davantage de mesures pour protéger leurs maisons contre les risques liés aux conditions météorologiques
Plus de la moitié (59 %) des répondants déclarent avoir adopté des comportements d’ABSENCE d’adaptation au cours des deux derniers mois, ce qui est similaire à la cinquième vague (août 2022). Les comportements les plus courants sont la recherche de renseignements sur les événements météorologiques extrêmes (27 %) et les répercussions des changements climatiques (24 %), ainsi que la prise de mesures pour protéger son domicile contre les risques liés aux conditions météorologiques (12 %). Par rapport à la vague précédente, la protection des habitations contre les risques liés aux conditions météorologiques a augmenté de 5 %. Les répondants des provinces de l’Atlantique l’ont fait à un taux beaucoup plus élevé que ceux des autres régions, très probablement en raison de l’ouragan Fiona.
Figure 18. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, avez-vous fait l’une des choses suivantes? (% Vécus)
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Table 18. Au cours des DEUX DERNIERS MOIS, avez-vous fait l’une des choses suivantes? (% Vécus)
8. Soutien aux politiques en matière de changement climatique
Le soutien à la subvention de l’achat de véhicules zéro émission (VZE) est plus élevé que celui à l’interdiction de la vente de nouveaux véhicules à moteur à combustion interne
Dans la présente vague, les répondants ont été interrogés sur une petite sélection de politiques liées à l’atténuation des changements climatiques. Chacune de ces questions a été posée dans au moins une vague précédente. Dans l’ensemble, c’est la subvention de l’achat de véhicules zéro émission qui recueille le plus de soutien, à 67 %. En revanche, l’interdiction de la vente de voitures et de camions neufs fonctionnant à l’essence ou au diesel, qui poursuit un objectif similaire, n’est soutenue que par un peu plus de la moitié des répondants (52 %). Le soutien à une taxe nationale sur le carbone se situe au milieu, à 59 %.
Figure 19. Dans quelle mesure êtes-vous en faveur ou opposé aux politiques environnementales suivantes? (% soutien)
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Table 19. Dans quelle mesure êtes-vous en faveur ou opposé aux politiques environnementales suivantes? (% soutien)
Près de deux fois plus de répondants accordent la priorité à la limitation des changements climatiques plutôt qu’à la croissance de l’économie
Cette question, qui s’appuie sur les résultats de la quatrième vague dans laquelle il a été observé que les répondants faisaient des compromis entre les priorités politiques liées à l’environnement et à l’économie, demandait explicitement aux répondants d’évaluer l’importance relative de la limitation des changements climatiques par rapport à la croissance de l’économie. Près de deux fois plus de répondants accordent plus d’importance à la limitation des changements climatiques (41 %) qu’à la croissance de l’économie (24 %). Un tiers des répondants (34 %) considèrent que les deux sont d’importance égale. Ceux qui donnent la priorité à la limitation des changements climatiques ont tendance à être jeunes (18 à 34 ans), de sexe féminin et originaires du Québec, tandis que ceux qui donnent la priorité à la croissance de l’économie ont tendance à être d’âge moyen (35 à 54 ans), de sexe masculin, originaires de l’Alberta, et de sous-estimer les normes pro-climat parmi les Canadiens.
Figure 20. À votre avis, est-il plus important de limiter les changements climatiques ou de faire croître l’économie du Canada?
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Table 20. À votre avis, est-il plus important de limiter les changements climatiques ou de faire croître l’économie du Canada?
9. Consensus social
Les Canadiens sous-estiment le consensus social sur les changements climatiques en tant que menace nécessitant des mesures urgentes
Afin d’étudier les disparités potentielles entre les attitudes des personnes et leurs perceptions des normes sociales, dans la sixième vague nous avons posé une série de questions sur le consensus social en guise de suivi aux questions existantes sur les attitudes – p. ex. : comment pensez-vous que les Canadiens répondraient à la question à laquelle vous venez de répondre? En moyenne, les répondants estiment que moins de la moitié des Canadiens (46 %) croient que les changements climatiques sont une menace qui nécessite des mesures urgentes. En revanche, le consensus social réel parmi nos répondants est de 75 %. Les répondants ont donc sous-estimé de 29 % le consensus social. Notamment, alors qu’une forte majorité de Canadiens considère les changements climatiques comme une menace nécessitant des mesures urgentes, la plupart des gens pensent que c’est une opinion tenue par une minorité.
Figure 21. Selon vous, quel pourcentage de personnes dans chacun des groupes suivants croit que les changements climatiques sont une menace qui nécessite des mesures urgentes?
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Figure - Équivalent textuel
Table 21. Selon vous, quel pourcentage de personnes dans chacun des groupes suivants croit que les changements climatiques sont une menace qui nécessite des mesures urgentes?
Les Canadiens sous-estiment systématiquement le consensus social sur les changements climatiques, ce qui peut les dissuader de prendre des mesures
Lorsqu’on leur demande d’estimer la proportion de Canadiens ayant d’autres attitudes liées au climat, les répondants sous-estiment de 10 à 29 % le consensus social. Ils sous-estiment le plus grandement la proportion de ceux qui sont prêts à agir pour atténuer les changements climatiques (40 % perçu contre 69 % réel). Notamment, alors que la plupart des Canadiens ont des attitudes pro-climat, les répondants perçoivent souvent qu’ils sont une minorité (c’est-à-dire moins de 50 %). Cet écart constant et souvent important entre le consensus perçu et le consensus réel peut limiter la prise de mesure individuelle. La recherche en science comportementale sur les normes sociales a montré que les gens sont moins susceptibles d’exprimer ou d’agir sur des points de vue qu’ils pensent être contraires à la majorité.
Figure 22. À votre avis, quel pourcentage de Canadiens...
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Figure - Équivalent textuel
Table 22. À votre avis, quel pourcentage de Canadiens...
Les perceptions du consensus social diffèrent selon la croyance dans les changements climatiques, mais les attitudes pro-climat sont toujours considérées, à tort, comme tenues par une minorité
Outre l’écart entre les réponses collectives des répondants et leur perception moyenne du consensus social, il existe une grande différence dans la manière dont les répondants estiment le consensus social en fonction de leur propre croyance dans les changements climatiques. Dans toutes les questions, les estimations moyennes du consensus social parmi ceux qui sont en désaccord avec la réalité des changements climatiques sont beaucoup plus faibles que parmi ceux qui croient aux changements climatiques. Cela suggère que la perception que les personnes ont de l’opinion des autres est faussée par leur propre opinion. Cela dit, même ceux qui croient aux changements climatiques perçoivent à tort que les personnes ayant des attitudes pro-climat sont minoritaires.
Figure 23. Perception du consensus social sur la croyance que les changements climatiques sont réels
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Figure - Équivalent textuel
Table 23. Perception du consensus social sur la croyance que les changements climatiques sont réels
10. Sources d’information et confiance
Deux tiers des Canadiens ne font pas confiance à l’intégrité du gouvernement fédéral en matière de lutte contre les changements climatiques
Deux tiers des répondants (64 %) sont d’accord ou tout à fait d’accord pour dire que le gouvernement fédéral est trop influencé par l’industrie en ce qui concerne la lutte contre les changements climatiques. Plus de la moitié des répondants ne font pas confiance au gouvernement pour dépenser efficacement l’argent en matière de lutte contre les changements climatiques (58 %), pour traiter cette question de manière compétente (54 %) et pour écouter les citoyens (54 %). Il y a eu une diminution légère, mais statistiquement significative de la méfiance liée à l’intégrité, tandis que la méfiance liée à la compétence a légèrement augmenté. Les niveaux relativement élevés de méfiance à l’égard de l’intégrité, de la compétence, de la réactivité et de l’équité du gouvernement pourraient limiter la confiance globale dans le gouvernement.
Figure 24. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord avec les énoncés suivants : (% Méfiance)
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Figure - Équivalent textuel
Table 24. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord avec les énoncés suivants : (% Méfiance)
La télévision et la radio canadiennes, ainsi que les amis et la famille, sont les sources d’information les plus courantes
Les chaînes de télévision et de radio canadiennes, y compris leurs sites Web, sont toujours la source d’information la plus courante pour les Canadiens (54 % toujours ou souvent), les amis et la famille venant en deuxième position (47 %). L’utilisation des sites Web gouvernementaux reste relativement faible, avec 19 % d’utilisateurs réguliers ou fréquents. L’utilisation des sources d’information est restée assez stable dans le temps.
Figure 25. En règle générale, à quelle fréquence puisez-vous l’information dans les sources suivantes? (% Toujours ou souvent)
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Figure - Équivalent textuel
Table 25. En règle générale, à quelle fréquence puisez-vous l’information dans les sources suivantes? (% Toujours ou souvent)
TikTok/YouTube sont les plateformes les plus utilisées par les incrédules en matière de changements climatiques
En raison du manque d’espace lors de la sixième vague, les six principales plateformes de médias sociaux ont été regroupées en trois catégories sur la base d’une analyse antérieure de leur relation avec les renseignements relatifs au climat. Parmi les plateformes de médias sociaux, Facebook/Instagram sont les plus utilisées (29 % toujours ou fréquemment) comme sources générales d’information, tandis que Reddit/Twitter sont les moins utilisées (17 %). Lorsqu’on les ventile par croyance aux changements climatiques, les plateformes de médias sociaux les plus souvent utilisées par ceux qui ne croient pas aux changements climatiques sont TikTok/YouTube, alors que Facebook/Instagram sont les plateformes les plus souvent utilisées par ceux qui croient aux changements climatiques ou n’ont pas de certitude en la matière.
Figure 26. En règle générale, à quelle fréquence puisez-vous l’information dans les sources suivantes? (% Toujours ou souvent d'accord que les changements climatiques sont réels)
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Figure - Équivalent textuel
Table 26. En règle générale, à quelle fréquence puisez-vous l’information dans les sources suivantes? (% Toujours ou souvent d'accord que les changements climatiques sont réels)
Figure 27. En règle générale, à quelle fréquence puisez-vous l’information dans les sources suivantes?
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Figure - Équivalent textuel
Table 27. En règle générale, à quelle fréquence puisez-vous l’information dans les sources suivantes?
11. Profil régional
Profil régional | Canada | C.-B./Yn | Alb./T.N.-O. | Man./Sas./Nun. | Ont. | Qc | Atlantique |
---|---|---|---|---|---|---|---|
(n=2,061) | (n=271) | (n=245) | (n=206) | (n=655) | (n=470) | (n=214) | |
Âge | |||||||
De 18 à 34 ans | 27% | 26% | 29% | 29% | 28% | 25% | 23% |
De 35 à 54 ans | 32% | 32% | 36% | 32% | 32% | 32% | 30% |
55 ans et plus | 41% | 42% | 35% | 39% | 40% | 44% | 47% |
Genre | |||||||
Masculin | 48% | 48% | 47% | 48% | 49% | 48% | 47% |
Féminin | 50% | 50% | 49% | 52% | 51% | 51% | 51% |
Autre | 1% | 2% | 4% | 0% | 1% | 1% | 2% |
Éducation | |||||||
Études secondaires ou moins | 9% | 6% | 9% | 15% | 8% | 9% | 11% |
Collège/formation professionnelle | 38% | 41% | 44% | 36% | 38% | 36% | 42% |
Universitaire/études supérieures | 52% | 52% | 46% | 48% | 53% | 55% | 46% |
Taille de la collectivité | |||||||
Grande ville | 46% | 35% | 63% | 54% | 50% | 44% | 13% |
Banlieue près d’une grande ville | 21% | 21% | 9% | 4% | 19% | 35% | 18% |
Petite ville ou un village | 23% | 34% | 18% | 26% | 19% | 16% | 45% |
Zone rurale | 11% | 10% | 10% | 16% | 11% | 6% | 23% |
Emploi | |||||||
Temps plein (+30 heures par semaine) | 48% | 50% | 45% | 51% | 47% | 50% | 46% |
Temps partiel (<30 heures par semaine) | 6% | 4% | 7% | 6% | 6% | 6% | 5% |
Travailleur autonome | 9% | 9% | 12% | 4% | 9% | 8% | 8% |
Sans emploi | 3% | 3% | 4% | 2% | 4% | 2% | 4% |
Étudiant à temps plein | 4% | 3% | 6% | 3% | 4% | 4% | 1% |
Retraité | 25% | 27% | 21% | 26% | 23% | 27% | 30% |
Personne au foyer à temps plein | 2% | 1% | 2% | 4% | 2% | 2% | 2% |
Autre | 3% | 1% | 2% | 4% | 4% | 2% | 4% |
Revenus | |||||||
Moins de 20 000 $ | 5% | 5% | 4% | 6% | 5% | 5% | 3% |
De 20 000 $ à 40 000 $ | 9% | 9% | 7% | 8% | 8% | 9% | 16% |
De 40 000 $ à 60 000 $ | 12% | 9% | 11% | 12% | 11% | 15% | 14% |
De 60 000 $ à 80 000 $ | 13% | 13% | 10% | 12% | 14% | 11% | 12% |
De 80 000 $ à 100 000 $ | 13% | 15% | 13% | 16% | 12% | 14% | 12% |
De 100 000 $ à 150 000 $ | 18% | 17% | 19% | 17% | 18% | 19% | 17% |
De 150 000 $ à 200 000 $ | 12% | 11% | 13% | 13% | 11% | 13% | 8% |
De 200 000 $ à 250 000 $ | 4% | 5% | 1% | 4% | 4% | 5% | 3% |
250 000 $ et plus | 6% | 7% | 8% | 4% | 7% | 4% | 3% |
Taille du ménage | |||||||
1 ou 2 | 59% | 64% | 55% | 52% | 56% | 63% | 65% |
3 ou 4 | 32% | 29% | 31% | 36% | 35% | 28% | 29% |
5 ans et + | 9% | 7% | 14% | 11% | 9% | 9% | 7% |
Parents | |||||||
Oui | 64% | 59% | 67% | 68% | 62% | 66% | 69% |
A des enfants de moins de 18 ans | |||||||
Oui | 27% | 23% | 31% | 32% | 26% | 30% | 27% |
Langue(s) parlée(s) à la maison | |||||||
Anglais | 72% | 92% | 96% | 95% | 86% | 15% | 90% |
Français | 21% | 1% | 0% | 2% | 3% | 81% | 8% |
Espagnol | 1% | 1% | 1% | 1% | 2% | 1% | 1% |
Autre | 6% | 6% | 3% | 2% | 9% | 3% | 1% |
Propriété du logement | |||||||
Propriétaire | 72% | 70% | 81% | 77% | 70% | 73% | 71% |
Locataire | 26% | 27% | 19% | 22% | 28% | 27% | 28% |
Immigration | |||||||
Né(e) au Canada | 80% | 81% | 85% | 87% | 72% | 85% | 89% |
Immigrants récents (2001-2021) | 10% | 9% | 7% | 8% | 13% | 8% | 4% |
Immigrants de longue date (avant 2001) | 8% | 8% | 6% | 4% | 11% | 5% | 6% |
Préfère ne pas répondre | 2% | 1% | 1% | 2% | 4% | 2% | 1% |
Origine ethnique | |||||||
Blanc | 82% | 83% | 80% | 86% | 75% | 90% | 89% |
Asiatique du Sud (Inde orientale, Pakistan, Sri Lanka, etc.) | 3% | 2% | 2% | 0% | 5% | 1% | 0% |
Chinois | 2% | 3% | 2% | 1% | 3% | 1% | 0% |
Noir | 3% | 0% | 1% | 3% | 5% | 2% | 3% |
Philippin | 1% | 1% | 2% | 1% | 1% | 0% | 0% |
Latino-Américain | 3% | 2% | 2% | 1% | 3% | 3% | 2% |
Arabe | 1% | 0% | 0% | 1% | 1% | 1% | 1% |
Asiatiques du Sud-Est | 1% | 1% | 0% | 0% | 1% | 1% | 1% |
Asiatique de l’Ouest | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% |
Coréen | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% |
Japonais | 0% | 0% | 1% | 0% | 0% | 0% | 0% |
Autre | 5% | 4% | 6% | 3% | 6% | 3% | 5% |
Préfère ne pas répondre | 4% | 6% | 5% | 5% | 5% | 2% | 3% |