Vague 10

SICO Canada

La mise en œuvre de l’outil de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’analyse des comportements face à la COVID-19 au Canada.

Contexte

À l’appui des interventions du gouvernement fédéral, Impact Canada dirige la mise en place de l’outil de l’OMS pour l’analyse des comportements face à la COVID-19 au Canada. Ces travaux sont menés en collaboration avec l’équipe de la Recherche sur l’opinion publique du Secrétariat des communications et des consultations du Bureau du Conseil privé (BCP), qui aide le Cabinet du premier ministre à coordonner les communications du gouvernement conformément aux grandes priorités.

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Méthode

Avec un modèle longitudinal, l'étude suit 2 000 participants recrutés dans un comité en ligne sur seize vagues de collecte de données. De nouveaux participants sont ajoutés uniquement lorsqu'un panéliste initial cesse de participer.

Les répondants constituent un échantillon représentatif de Canadiens âgés de 18 ans et plus et les résultats sont pondérés à l'aide des données du recensement de 2016 de Statistique Canada afin de refléter la distribution de la population au Canada.

Considérations

Lorsqu’on interprète les résultats de l’étude de Surveillance instantanée COVID-19 (SICO), il est utile de garder à l’esprit le contexte de la période de collecte de données, qui peut ou non avoir influé sur les réponses des participants à l’enquête.

Pendant la période de collecte des données de la vague 9 (du 16 au 22 décembre 2020) :

  1. Les cas de COVID-19 étaient en hausse dans la plupart des provinces et des territoires. Le nombre total de cas de COVID-19 à l’échelle du Canada, au 16 décembre, s’élevait à 481 630 (dont 6 416 nouveaux cas).
    • La Colombie-Britannique a signalé 640 nouveaux cas et un total de 11 035 cas actifs, soit 12,6 nouveaux cas pour 100 000 habitants.
    • L’Alberta a signalé 1 270 nouveaux cas et un total de 20 169 cas actifs, soit 29,1 nouveaux cas pour 100 000 habitants.
    • La Saskatchewan a signalé 168 nouveaux cas et un total de 4 213 cas actifs, soit 13,8 nouveaux cas pour 100 000 habitants.
    • Le Manitoba a signalé 291 nouveaux cas et un total de 5 797 cas actifs, soit 21,2 nouveaux cas pour 100 000 habitants.
    • L’Ontario a signalé 2 139 nouveaux cas pour un total de 17 084 cas actifs, soit 14,7 nouveaux cas pour 100 000 habitants.
    • Le Québec a signalé 1 897 nouveaux cas pour un total de 17 084 cas actifs, soit 22,4 nouveaux cas pour 100 000 habitants.
    • La Terre-Neuve-et-Labrador, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard, le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut ont signalé un nombre de cas nul ou très faible.
  2. Dans de nombreux pays, on a constaté une augmentation du nombre de cas, ainsi qu’un retour à des mesures de confinement modifiées dans certains pays (par exemple, en Europe occidentale et au Royaume-Uni).
  3. Le vaccin de Pfizer-BioNTech contre la COVID-19 a été approuvé par le Canada et les premiers vaccins ont été administrés. L’utilisation du vaccin Moderna n’a pas encore été approuvée au Canada, mais des rapports sur son efficacité ont largement circulé.
  4. La couverture médiatique généralisée du variant britannique de la COVID-19 a commencé pendant la période de collecte de données (vers le 19 décembre), et le gouvernement a interrompu les vols de passagers en provenance du Royaume-Uni.

Sur cette page, les répondants de l’enquête peuvent être désignés par le terme « Canadiens » ou d’autres généralisations sémantiques. Le but de cette désignation est uniquement de simplifier la lecture et ne signifie pas que nous approuvons ou supposons que les estimations peuvent être extrapolées au-delà de l’échantillon.

Résultats

Le présent rapport porte sur les résultats de la dixième vague de la recherche. 2 125 Canadiens âgés de 18 ans et plus ont été interrogés entre le 16 et le 22 décembre 2020. Les données ont été pondérées de manière à ce que la répartition de l’échantillon reflète la population adulte canadienne réelle selon les données du recensement de Statistique Canada. Aucune marge d’erreur n’est associée aux résultats, puisqu’une conception sans probabilité signifie que les résultats ne peuvent pas être projetés sur l’ensemble de la population.

1

Regard sur la pandémie

Beaucoup plus de répondants ont déclaré que « Le pire de la crise est en train de se produire » durant les vagues 9 et 10 que dans les vagues 5 à 8. Les répondants âgés de 55 ans et plus sont plus enclins à penser que « Le pire de la crise est encore à venir » (40 %), par rapport à ceux âgés de 18 à 34 ans (24 %).

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2

Sources d’information

La confiance dans les sources d’information gouvernementales a atteint les niveaux les plus élevés au début de la pandémie. Les niveaux de confiance ont graduellement diminué par la suite, mais demeurent relativement stables depuis l’été. Il y a eu une légère augmentation de la confiance dans certaines sources d’information entre les vagues 9 et 10.

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3

Le respect des principaux comportements de protection

La vague 10 de l’étude comprenait de nouvelles questions liées à la lassitude face à la pandémie. Le respect des principaux gestes barrières demeure élevé, et le lavage fréquent des mains, la distanciation sociale et le port du masque n’est pas source de lassitude pour de nombreux répondants.

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4

Santé mentale et bien-être

Au cours de la vague 10, on a observé le plus grand nombre de répondants déclarer se sentir déprimés (15 %), seuls (16 %), anxieux (17 %) la plupart du temps ou tout le temps depuis que ces éléments ont été intégrés dans la vague 3 de l’étude. La ventilation des données selon l’âge donne à penser que la pandémie a été particulièrement difficile pour les répondants âgés de 18 à 34 ans en ce qui concerne la santé mentale.

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5

La confiance à l’égard des vaccins

Les questions posées dans le cadre de la vague 10 de l’étude portaient sur l’intention des répondants de se faire vacciner et abordent différents angles pour mieux comprendre la réticence et ses raisons. Sur une échelle de sept points, allant de « tout à fait en désaccord » à « tout à fait d’accord », on a demandé aux répondants s’ils accepteraient de recevoir un vaccin sûr s’il leur était proposé et recommandé. 65 % étaient d’accord ou tout à fait d’accord pour se faire vacciner (soit une légère hausse par rapport aux 61 % à la vague 9, mais la tendance est à la baisse entre les vagues au fil du temps).

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6

Le retour à la normale

Bien que l’arrivée d’un vaccin approuvé contre la COVID-19 ait été accueillie avec optimisme par les médias, la plupart des répondants ne s’attendent pas à un retour à la normale dans l’immédiat. Interrogés sur la probabilité de reprendre leur vie d’avant la pandémie, seule une minorité de répondants pensent qu’il est probable qu’ils participent à un grand rassemblement à l’intérieur (22 %), prennent l’avion (14 %) ou se rendent aux États-Unis (9 %) l’année prochaine. De plus, seulement 19 % des répondants sont d’accord ou tout à fait d’accord pour dire que d’ici l’été 2021, ils pourront voyager et mener la même vie sociale qu’avant la pandémie de COVID 19 (57 % hésitent).

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7

Intentions de voyage et mesures à la frontière

Une majorité de répondants déclarent vouloir garder les restrictions concernant les voyages aux États-Unis (86 %) et à l’étranger (84 %) pendant au moins un à six mois, voire plus longtemps. Lorsqu’on demande aux répondants d’évaluer leur degré d’acceptation d’une augmentation des mouvements de passagers avec certains pays, cette acceptation est, dans l’ensemble, faible. Toutefois, les répondants appréhendent légèrement moins les arrivées en provenance de pays où le nombre de cas de COVID-19 est moins élevé.

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Prochaines étapes

L’équipe des sciences du comportement d’Impact Canada utilisera une série d’analyses statistiques pour rechercher des tendances dans les données, ce qui nous permettra de répondre à des questions comme les suivantes :

  • Comment l’intention de se faire vacciner évolue-t-elle dans le temps?
  • En quoi les variations de la confiance aux sources d’information du gouvernement influent-elles au fil du temps sur l’intention de se faire vacciner?
  • En quoi les caractéristiques individuelles (p. ex., sexe, connaissances de base ou anxiété, état infectieux) entraînent-elles au fil du temps des changements de l’intention de se faire vacciner?
  • Comment les interactions entre le sexe et la confiance aux sources d’information du gouvernement influent-elles au fil du temps sur l’intention de se faire vacciner?

Nous sommes prêts, également, à passer à la deuxième phase de la collecte de données et à prolonger le projet dans l’année 2021!

Pour nous joindre

Pour en savoir plus ou pour explorer la possibilité de travailler avec nous, veuillez contacter l’Unité de l’impact et de l’innovation du Bureau du Conseil privé.

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