Webinaire NASA-ASC 1 : Webinaire d’information sur le Défi

Transcription

CHRIS FRANGIONE : Merci ! Merci de vous être joints à nous. 

Nous sommes très heureux de vous accueillir aujourd'hui pour en apprendre davantage au sujet du Défi de l'alimentation dans l'espace lointain. Ce webinaire va aussi être interprété en français et Clélia va vous dire comment y accéder.

CLELIA COTHIER : Merci d'être avec nous pour ce premier webinaire sur le défi de l'alimentation dans l’espace lointain. Cet événement Zoom est proposé avec une interprétation simultanée. Pour accéder au webinaire en français, il vous suffit de sélectionner la langue française dans le menu interprétation. Si vous utilisez sur un ordinateur, vous trouverez l'icône « Interprétation », au bas de votre écran qui a la forme d'un globe et vous pouvez sélectionner « Français ». Si vous êtes sur une tablette ou un téléphone, vous pouvez toucher l'écran, toucher « Plus », « Interprétation de langue » et enfin « Français ». Merci, bon webinaire.

Merci! Donc, qu'allons-nous faire, aujourd'hui? Bien, premièrement, nous voulons vous accueillir, deuxièmement, nous voulons vous présenter les collaborateurs du défi, donc, la NASA et l'Agence spatiale canadienne.

Nous voulons vous donner un aperçu du défi, ce que c'est, la raison pour laquelle nous l'avons lancée, la pertinence pour la NASA et l'Agence spatiale canadienne.

Nous voulons passer en revue qui peut y participer. Ensuite, nous allons vous offrir quelques détails au sujet des règles. Ensuite, nous allons ouvrir la période de questions et de réponses et nous allons vous inviter à poser vos questions, à faire vos commentaires dans la section de questions, réponses, au bas de votre écran et ensuite, nous allons terminer.

Donc, comme je l'ai mentionné, n'hésitez pas à soumettre vos questions dans la boîte de discussion  et j'espère bien que nous allons être en mesure d'y répondre à la fin.

Donc, avant de commencer, voici quelques règles. L'enregistrement et la transcription du webinaire et des questions, réponses seront disponibles sur le site du défi deepspacefoodchallenge.org. à la fin.

Le webinaire sera aussi disponible en français, sur le site internet canadien d'Impact Canada. Les questions peuvent être soumises dans la boîte de discussion à tout moment pendant le webinaire. Si nous ne répondons pas à toutes les questions, aujourd'hui, nous y répondrons par écrit après le webinaire.

Les questions spécifiques concernant une solution proposée ou l'admissibilité d'une équipe ne recevront pas de réponses en direct, aujourd'hui. Mais si vous avez des questions, envoyez-nous un courriel selon la partie du défi auquel vous voulez vous inscrire.

Et enfin, assurez-vous de faire des commentaires respectueux dans la boîte de discussion.

Donc, Angela.

ANGELA HERBLET : Oui, bonjour! Merci! Bonjour à tous ceux et celles qui sont ici, aujourd'hui. Avant de passer aux détails techniques du défi, nous aimerions vous donner un aperçu derrière les rideaux et reconnaître cette unique collaboration qui a fait de ce défi une réalité.

Donc, si nous examinons l'histoire de l'exploration spatiale, nous constatons que les collaborations internationales étaient des facteurs essentiels à sa réussite. Il est de même dans le cas du défi de l'alimentation dans l'espace lointain qui est un effort collaboratif entre la NASA et l'Agence spatiale du Canada et l'appui des politiques relatives à l'exploration spatiale du gouvernement des Etats-Unis et du Canada.

Donc, l'Agence spatiale canadienne et la NASA font des explorations et le potentiel probable des défis en parallèle. Alors, vous voyez ici où nous allons fonctionner parallèlement ou indépendamment. Et donc, ce sont deux agences, qui vont travailler en collaboration, ils se sont mis d'accord sur les énoncés, les objectifs et les critères. Quand il est question d'exécuter le défi, vous voyez que la NASA et l'ASC vont gérer leurs propres règles, les critères d'admissibilité et certaines choses seront en commun. Et il est aussi important de savoir que l'ASC n'a aucune responsabilité pour le défi organisé par la NASA et la NASA n'a aucune responsabilité pour le défi organisé par l'ASC.

Si vous pouvez vous imaginer, ça nécessite beaucoup de travail et de soutien et de gérer ce programme jusqu'au prix ou au grand prix final. La prochaine diapositive que nous allons vous présenter vous présente les administrateurs. Le NASA Centennial Challenges est le détenteur du défi de la NASA. Donc, leur rôle est de diriger le développement et l'exécution du défi de la NASA et du Johnson Space Center, du Kennedy Space Center et le Methuselah Foundation est l'organisme associé à la NASA.

Du côté canadien, l'Agence spatiale canadienne est détenteur du défi canadien avec le Bureau du Conseil privé et Impact Canada, aussi par Zone Agtech et Bio Enterprise pour aider l'équipe à identifier et à mener les occasions et les possibilités.

Maintenant, la prochaine diapositive, Chris, c'est maintenant à vous.

CHRIS FRANGIONE : Donc, une des choses très intéressantes et je suis désolé, j'ai oublié de me présenter. Je m'appelle Chris Frangione, je travaille avec l'équipe et c'est moi qui vais être votre modérateur, aujourd'hui. Et donc, Angela que vous venez de rencontrer est la gestionnaire pour le NASA Centennial Challenges et pour ce défi de l'alimentation dans l'espace lointain. Et en passant, si elle allait visiter l'espace, la nourriture qu'elle aimerait apporter avec elle, c'est du guacamole avec des croustilles et de la salsa épicée. On a demandé à chaque personne ce qu'il et elle aimerait apporter avec elle dans l'espace.

Alors, maintenant, je vais donner la parole à Monsi. Monsi est la gestionnaire du programme pour le Centennial Challenge Program de la NASA et donc, vous voyez ici ce qu'elle aimerait apporter avec elle dans un espace lointain. C'est une paëlla. C'est un magnifique repas à préparer et je me demande si elle aurait le temps de faire cela dans l'espace. Alors, Monsi, la parole est à vous.

MONSI ROMAN : Bonjour à tous. Merci, Chris, de la présentation et merci Angela pour l'aperçu où nous en sommes. Et oui, la paëlla, c'est ce que j'aimerais apporter avec moi, dans l'espace lointain. Ça prend beaucoup de temps de préparation, c'est très délicieux. J'espère que ça va être un genre d'aliment qui va être propice aux vols spatiaux. Peut-être qu'un jour, sur la planète Mars, nous allons préparer de la paëlla.

Et donc, maintenant, je vais vous parler des Centennial Challenges, qui nous sommes et une description de l'agence.

Donc, nous sommes le premier programme de prix de la NASA, débuté en 2005 qui a été établi pour mener de la recherche appliquée sur l'exploration spatiale. Et ce fût inspiré par d'autres concours comme le Prix Orteig et le Prix Ansari. Si vous avez l'occasion d'aller visiter Google, vous allez trouver beaucoup d'informations très intéressantes. Ça explique comment, le pourquoi et le comment nous faisons des concours. Et la NASA a établi le NASA Prize Authority, établi par le gouvernement en 2005. Il y a un lien, c'est une loi. Ça va vous aider à comprendre la raison pour laquelle ces concours existent plus particulièrement du côté américain et pourquoi ils ont des critères d'admissibilité très intéressants. Donc, c'est lié à la loi, c'est la raison pour laquelle plusieurs de ces critères sont établis. J'aimerais aussi vous mentionner que le défi Centennial est un des outils dans le coffre à outils de la NASA. La NASA compte plusieurs différentes façons d'interpeller les groupes. Vous pouvez les trouver sur le site internet de la NASA.

Centennial a mené plusieurs différents projets ou concours. Nous avons eu plus de 300 équipes qui ont participé et nous avons octroyé un total de 10 millions de dollars en prix. Nous avons été en mesure d'atteindre 42 états et de nombreux pays. Et la partie la plus importante de cette diapositive, ici, c'est que nous travaillons durant les concours, nous offrons beaucoup d'informations au public et ainsi que beaucoup d'informations sur les médias sociaux. Nous travaillons avec les équipes pour socialiser leurs travaux en vue de créer des liens et après le concours, Centennial passe à un autre concours. Nous en avons sept qui sont en cours dans différents domaines. Donc, ensuite, nous passons à la prochaine compétition ou au prochain concours et ensuite, nous espérons bien que les technologies qui vont ressortir du concours se transforment en programmes ou en projets de la NASA ou en une application qui va permettre à l'entreprise de croître.

Alors, vous voyez ici, les concours qui sont couramment ouverts et vous pouvez poser des questions ou communiquer avec moi à tout moment. Donc, comme vous pouvez le voir, ici, il y a des sommes assez intéressantes et nous demandons des choses très très difficiles aussi. Et essentiellement, nous voulons nous assurer que toutes les personnes qui participent à cet événement, aujourd'hui, nous voulons vraiment faire appel à vous pour prendre part à ce concours et nous voulons vous aider comme nous le pouvons pour faire en sorte que vous réussissiez. Nous sommes à la recherche d'idées innovantes et parfois, ces idées sont d'anciennes idées qui se transforment en un nouveau programme. Ça ne veut pas nécessairement dire que nous voulons de toutes nouvelles idées, mais des idées qui vont cadrer avec les exigences que nous avons. J'aimerais remercier cette magnifique équipe qui a organisé ce webinaire ainsi que les équipes. Et j'ai bien hâte de rencontrer chacun et chacune d'entre vous au fur et à mesure que vous faites partie de notre famille Centennial. 
Merci, Chris.

CHRIS FRANGIONE : Alors, j'aimerais vous présenter Christian qui est Chef de la planification stratégique de l'exploration, exploration spatiale, Agence spatiale Canada qui identifie et planifie la participation du Canada des futures missions internationales d'explorations. S'il voyageait dans l'espace, il aimerait amener de la bière allemande et des sushis. Mais il dit que si la bière allemande n'est pas permise, il dirait que ça pourrait également servir de protection contre les radiations. Et Julie Greene est chef de la capacité responsable des partenariats pour Impact Canada, au sein de l'unité Impact et Innovations du Bureau du Conseil privé. Les croustilles étant probablement trop friables pour les voyages dans l'espace, Julie prendrait la décision presque impossible de les laisser derrière elle et apporterait une provision de vieux cheddar irlandais. Alors, maintenant, la parole est à vous pour passer à la prochaine section.

CHRISTIAN LANGE : Merci, Chris pour cette présentation. Bonjour à tous et à toutes.

Je crois que nous voyons ici qu'il y a des défis devant nous à réfléchir aux bons aliments à apporter avec nous, donc, j'aimerais commencer en vous offrant un contexte canadien et la raison pour laquelle l'ASC s'implique dans ce concours ou ce défi, et donc, le mandat ici qui est de... promouvoir le savoir et s'assurer que la science et la technologie est au profit des Canadiens et des Canadiennes. Et ce mandat est lié à l'impact pour non seulement les Canadiens et les Canadiennes, mais pour avoir un impact sur la Terre.

Et l'emphase ici de ces bienfaits se trouve aussi dans la stratégie 2019 canadienne pour l'espace qui est l'exploration, l'imagination et l'innovation. Vous voyez ici qu'il mentionne plus spécifiquement la partie des aliments. Donc, cette stratégie fait partie de notre production alimentaire et ça mène à notre énoncé de vision que vous voyez ici, au bas. L'aspect clé, c'est d'ici le milieu des années '30, nous voulons que le Canada ait développé des capacités de production alimentaire pour les vols spatiaux habités de longues durées et fournir plusieurs systèmes avec des partenaires internationaux pour mettre en œuvre cette vision, nous avons commencé à travailler sur différentes activités qui vont être les activités nordiques qui sont l'initiative pour tester les technologies et cultiver des aliments dans les régions du nord du Canada avec la Arctic Research Foundation, Agri-food Canada Canada ainsi qu'une communauté qui participe au Défi de l'alimentation dans l'espace lointain. Et comme nous l'avons mentionné plus tôt, du côté canadien, l'ASC travaille avec d'autres organismes étant donné que c'est une première, nous avons décidé de travailler avec Impact Canada et Impact Canada a beaucoup d'expérience dans la mise en œuvre de concours et nous travaillons aussi avec différents départements au sein du gouvernement du Canada. Donc, nous sommes très heureux de pouvoir nous fier à l'expertise et la technologie d'Impact Canada par le biais de cette plateforme. J'aimerais maintenant passer la parole à Julie.

JULIE GREENE : Merci beaucoup, Christian. Bonjour à tous les participants et les participantes et merci de nous avoir invités. Je m'appelle Julie et j'ai le privilège de travailler à Impact Canada. Et Impact Canada est essentiellement la plateforme de défis pour le bien social du gouvernement du Canada. Nous avons été établis au sein du Bureau du Conseil privé. Le Bureau du Conseil privé est une agence centrale au gouvernement canadien et nous sommes essentiellement le département du Premier ministre. Nous travaillons sur des occasions aux bienfaits des Canadiens et des Canadiennes.

Donc, notre entreprise a été établie en 2017. Nous sommes beaucoup plus jeunes que la NASA, mais nous avons réalisé que le gouvernement du Canada voulait livrer des programmes et des politiques afin de combler l'écart entre nos intentions et nos actions par rapport aux politiques, aux programmes et les mises en œuvre afin d'améliorer les résultats que nous voulons accomplir.

Et donc, à Impact Canada, nous faisons plusieurs choses, mais je vais vous parler des concours et des défis. Donc, nous améliorons les programmes et les politiques et nous concentrons tous les efforts sur des questions importantes comme les vaccins, ici, au Canada. Donc, nos programmes de défis ont été établis en 2017 et ce fût notre département qui a eu une croissance très prononcée. Depuis 2017, nous avons lancé plusieurs défis grâce à un financement d'environ 700 millions de dollars en vertu des autorisations de programmes. Donc, le logement, les surdoses d'opium, l'énergie propre et travailler sur le gaspillage alimentaire et la production alimentaire.

Donc, voici notre phase de croissance, voici comment nous nous sommes établis depuis 2017 et vous pouvez voir l'expansion rapide de notre travail au fur et à mesure que nous avons entrepris des travaux très très importants, des villes intelligentes dans le domaine du logement, dans le domaine de la production alimentaire et durant la pandémie, nous nous sommes concentrés sur les sciences de comportements afin de pouvoir établir de nouveaux partenariats comme celui-ci, avec l'Agence spatiale canadienne et Centennial Challenges de la NASA et nous travaillons sur des défis qui sont importants non seulement au Canada, mais pour le monde entier ainsi que pour l'espace. Donc, nous sommes très heureux de participer à la livraison de ce défi du côté canadien et de travailler avec la NASA Centennial Challenges.

CHRISTIAN FRANGIONE : Merci! Nous l'apprécions énormément. Donc, maintenant que vous en avez appris un peu au sujet de nos collaborateurs, nous aimerions vous donner un aperçu du défi. et de la raison pour laquelle nous offrons ce défi. Alors, maintenant Julie, vous pouvez éteindre votre vidéo.  Alors, nous avons trois personnes, ici, dans cette section. Jim est adjoint principal, Système de contrôles environnementaux de survie, santé et performance de l'équipage du siège social à la NASA Johnson Space Center. Pour lui, c'est à propos des desserts. Et donc, il aimerait apporter de la crème brûlée et un thé Earl Grey, évidemment. Et même si ça ne fonctionne pas, il l'amènerait probablement quand même avec lui. Grace est responsable scientifique pour la technologie alimentaire qui se concentre sur la détermination des méthodes et technologies et des exigences pour développer des systèmes alimentaires qui sont sûrs et savoureux pour les astronautes durant les missions spatiales. Quand on lui a demandé quel aliment elle amènerait avec elle, elle a choisi un synthétiseur alimentaire. Pourquoi amener seulement qu'un aliment quand on peut les fabriquer?

Et Matt est ingénieur sénior avec la planification stratégique de l'exploration, exploration spatiale. Il a eu l'occasion de travailler dans l'Arctique canadien et l'Antarctique. Son aliment préféré, ce qu'il aimerait amener dans l'espace est très international, la pizza hawaïenne avec du bacon canadien.

Alors, Jim, la parole est maintenant à vous.

JIM BROYAN : D'accord, merci, Chris, pour cette présentation. Oui, le dessert est une partie très importante non seulement pour le souper, mais à tous les repas. Bon, pourquoi avons-nous besoin de technologie pour l'espace? Bien, les aliments représentent une composante très importante sur la Terre ainsi que l'exploration spatiale et l'exploration de l'Arctique et de l'Antarctique. Donc, l'approvisionnement alimentaire était un grand défi. Donc, pour les voyages dans l'espace, il a fallu élaborer des procédures alimentaires pour les astronautes d'Apollo et pour les premières personnes ou la prochaine personne qui va aller faire des voyages sur la surface lunaire. Et donc, nous ne voulons pas toujours se fier à la Terre pour les réapprovisionnements ou les ravitaillements. Donc, la production alimentaire fait partie de l'apport nutritif des astronautes et donc, c'est très important.

Mais nous n'allons pas nous rendre sur la Lune et ensuite, nous réfléchissons à Mars. Non, c'est très important. Avant d'y aller, d'avoir des technologies de production alimentaire qui ont un impact sur le rendement physique et mental des astronautes. Nous devons valider ce que nous devons faire en route vers la Lune ou en route vers Mars. Donc, nous sommes... nous participons à la planification des technologies, donc, nous avons identifié la production alimentaire comme ayant des écarts et nous allons réunir tous les facteurs afin que ce soit une alimentation viable pour tous les membres des équipages. Et donc, ce que nous faisons dans l'espace s'applique certainement à la Terre et aussi à l'espace.

GRACE DOUGLAS : Bonjour à tous et à toutes! Et maintenant, je vais vous parler de certains de nos objectifs et des choses auxquelles nous devons réfléchir quand nous élaborons un système alimentaire. Et nous devons réfléchir à toutes ces choses parce que si nous en oublions une, ça ne fonctionnera pas pour une mission de longue durée. Et donc, ça doit être sûr et sécuritaire. Nous avons besoin de considérer toutes les ressources pour s'assurer que c'est un système sûr. Donc, ça doit être... contenir des éléments nutritifs et ça doit être savoureux parce que si ce n'est pas savoureux, ils ne consommeront pas suffisamment. 

Et ça doit être une chose qu'ils vont vouloir préparer chaque jour. La préparation doit être acceptable, surtout s'ils se concentrent sur l'exploration, ils n'ont pas beaucoup de temps pour préparer les repas, tout comme nous, sur la Terre, nous voulons nous rendre à la maison pour préparer des aliments qui sont savoureux et qui comprennent des éléments nutritifs. Si c'est difficile à préparer, bien, ils ne les prépareront pas ou ils n'en prépareront pas suffisamment. Et donc, aussi, il faut s'assurer que nous ayons un système alimentaire qui est fiable. Donc, si certaines portions ne vont pas croître et si ça ne peut pas être gardé longtemps, ça ne fonctionnera pas parce qu'on ne veut pas perdre une mission ou échouer une mission ou perdre des gens. Donc, lors de ces missions plus longues, les produits vont devoir durer longtemps jusqu'à 5 ans. Et donc, ça inclut tout l'équipement dans cet environnement où il y a beaucoup de radiation. Et donc, ça doit avoir une bonne durée de conservation. Ici, il y a beaucoup d'aliments qui offrent des éléments nutritifs et donc, en fin de compte, il y a différents facteurs à considérer pour produire un système alimentaire et ça fait partie du défi. Tous les systèmes alimentaires auxquels vous réfléchissez doivent prendre ces aliments en considération. Merci!

MATT BAMSEY : Et pour suivre les commentaires de Jim et Grace, en ce qui a trait à créer des systèmes alimentaires fiables dans l'espace, bien, moi, je vais choisir le synthétiseur alimentaire plutôt que de la pizza. Mais en général, les aliments sur Terre et dans l'espace sont liés, donc, nous sommes très chanceux, ici, aux Etats-Unis et au Canada, nous avons accès à des aliments frais et nous avons une bonne sécurité alimentaire, mais il y a des communautés éloignées comme les communautés du nord canadien et des Etats-Unis qui n'ont pas toujours accès aux aliments frais. Donc, afin de pouvoir diminuer le coût associé à l'approvisionnement d'aliments frais et pour les communautés interplanétaires d'être aussi en mesure de produire des aliments qui contiennent des éléments nutritifs et évidemment, lors de catastrophes comme la COVID, nous devons trouver des solutions qui facilitent le déploiement de technologies alimentaires innovantes comme les camps de réfugiés, par exemple. Et c'est un énorme défi pour les innovateurs. Si vous pouvez produire des systèmes alimentaires qui mènent à diminuer le coût associé à l'approvisionnement d'aliments frais et en même temps, donner un meilleur accès aux aliments aux régions éloignées ou aux centres urbains et ces solutions peuvent se traduire, pourraient trouver de nouvelles solutions qui facilitent le déploiement rapide de cas d'interventions humanitaires. Et donc, le défi se concentre aussi sur ceci: c'est bien de voir le docteur Mike Dixon et Gene Giacomelli qui travaillent dans ce domaine depuis très longtemps. Nous sommes à la recherche de solutions innovantes qui abordent ces enjeux.

CHRIS FRANGIONE : Donc, avant d'aborder les règles et les critères d'admissibilité, vous avez entendu de la part de nos experts quels aliments ils apporteraient avec eux, des aliments savoureux ainsi que des aliments qui sont sûrs et qui offrent des éléments nutritifs. Donc, maintenant, nous allons vous donner 30 secondes pour voter votre choix d'aliments que vous aimeriez apporter avec vous. J'espère bien que vous voyez le sondage. 15 secondes. Alors, nous allons... aller voir les résultats du sondage. Oh, 5 secondes! Alors, ici, je partage les résultats avec vous. Donc, la pizza gagne avec 34 % des votes. Ensuite, tout le reste semble plus ou moins égal. Donc, vous venez de prouver que des aliments savoureux sont tout aussi importants que leurs facteurs nutritifs et ça doit être des aliments sains. 

Maintenant, nous allons examiner les critères d'admissibilité. Comme vous l'avez entendu, l'objectif principal du défi vise la création de nouvelles technologies de systèmes qui requièrent un minimum d'intrants et maximisent la production d'aliments sains, nutritifs et savoureux pour des missions de longues durées. En plus, nous voulons nous assurer que ça ait le potentiel de profiter aux populations sur Terre parce que comme vous l'avez entendu, il y a des communautés à distance qui font face aux mêmes problèmes que les astronautes pourraient rencontrer dans l'espace. Donc, veuillez noter que pour participer au concours, vous n'avez pas nécessairement besoin de répondre aux exigences complètes en matière de nutrition pour les équipages du futur, mais ces propositions peuvent contribuer considérablement, voire même être intégrées à un système alimentaire complet. Alors, ici, l'échéancier, le défi a été lancé, il y a quelques semaines. Le 28 mai, c'est la fin de l'inscription pour les équipes des Etats-Unis et de l'international. Le 30 juillet, toutes les équipes doivent avoir soumis leur proposition. Ensuite, le jury passe les propositions en revue et l'annonce des gagnants du grand prix va être faite au mois de septembre 2021.

Alors, vous avez aussi appris qu'essentiellement, il y a trois différentes catégories. Un est le prix de la NASA qui va accorder jusqu'à 500 000$ américains et il va y avoir environ 20 équipes qui vont recevoir 25 000$ chacune. Et vous allez entendre les critères d'admissibilité pour ce prix. L'Agence spatiale canadienne accordera 300 000$ en subventions, jusqu'à 10 équipes recevront 30 000$ chacune et la possibilité de devenir demi-finalistes en participant à la phase 2 du défi. Et les équipes doivent répondre aux critères d'admissibilité pour gagner un prix de l'Agence spatiale canadienne. Pour ceux et celles qui ne répondent pas aux critères d'admissibilité, il y aura un prix de reconnaissance pour les dix meilleures équipes internationales choisies par la NASA et l'Agence spatiale canadienne.

Donc, vous avez déjà rencontré Angela, l'incroyable Angela que j'ai oublié de présenter plus tôt. Et donc, comme j'ai mentionné, elle apporterait avec elle, de la guacamole, des croustilles et de la salsa épicée. Clélia travaille avec Impact Canada. Elle travaille avec l'Agence spatiale canadienne pour coordonner le Défi de l'alimentation dans l'espace lointain. Elle apporterait des crêpes et du sirop d'érable pour amener le Canada et un peu de la France dans l'espace.

Alors, Clélia, c'est à vous, maintenant.

ANGELA HERBLET : Merci, Chris. En fait, c'est Angela. Donc, moi, je vais passer au travers des exigences des États-Unis. Ensuite, je vais donner la parole à Clélia qui va passer au travers des exigences ou des critères d'admissibilité pour le Canada.

Donc, afin d'être admissibles et de recevoir le prix de la NASA, on doit regarder, ici, sur le schéma, les individus doivent être des citoyens américains ou résidents permanents, être âgés de 18 ans et plus. L'entité doit être constituée en société et avoir une place d'affaires principale aux États-Unis. Le chef d'équipe ou la chef d'équipe doit être citoyen ou citoyenne américaine ou résidente ou résident permanent et chaque membre de l'équipe doit être admissible à participer au concours. Pour les équipes internationales non canadiennes, pour être reconnues comme étant gagnantes, vous ne pouvez pas faire partie d'un pays qui est sous la catégorie 2, des pays avec qui la NASA ne s'engage pas dans des travaux d'exportation. Toute personne qui participe et coordonne de façon bilatérale, alors, il y a plusieurs détails ici et nous allons prendre du temps à la fin du webinaire pour répondre aux questions. Donc, si vous avez des questions particulières en matière de critères d'admissibilité de groupes, d'équipes ou d'individus, veuillez aller sur le site internet et nous allons vous répondre autant que possible. Dans certains cas, nous allons devoir faire des enquêtes à l'interne pour trouver la bonne réponse. Donc, ça pourrait prendre quelques minutes pour vous donner une réponse, mais nous allons vous répondre. Alors, maintenant, je vais donner la parole à Clélia.

CLELIA COTHIER : Merci, Angela! Donc, du côté canadien, les critères d'admissibilité sont un peu plus flexibles et donc, c'est ouvert à tous les Canadiens et toutes les Canadiennes. Vous pouvez faire une demande en tant qu'entreprise, organisme et afin de pouvoir être admissibles à recevoir un prix, vous devez vous inscrire comme entreprise ou organisme à but lucratif, établi au Canada.

ANGELA HERBLET : Donc, si vous avez répondu à tous les critères d'admissibilité, vous êtes prêts à entreprendre les prochaines étapes. Nous vous invitons à aller à deepspacefoodchallenge.org et à choisir votre région. Il y a trois options: États-Unis, Canada ou équipe non canadienne ou américaine, internationale. Vous devez former votre équipe et choisir un chef d'équipe. C'est important parce que votre chef d'équipe sera le seul point de contact entre l'équipe et les administrateurs du défi. Alors, choisissez un bon chef d'équipe ou une bonne chef d'équipe. Le chef d'équipe s'assurera également que chaque membre de l'équipe réponde aux critères d'admissibilité pour participer au concours. Pour les équipes américaines et internationales, vous devez enregistrer votre équipe et soumettre une preuve d'admissibilité avant de pouvoir accéder aux formulaires de soumission de la conception proposée. Une fois que vous aurez rempli les formulaires et soumis toutes les informations appropriées, des représentants de la fondation Methuselah examineront votre inscription. Le ou la chef d'équipe sera contactée par la fondation Methuselah pour confirmer votre inscription et vous donner accès aux formulaires de soumission. Jusqu'à ce que vous receviez cette confirmation, votre équipe n'est pas considérée comme étant inscrite.

Clélia.

CLELIA COTHIER : Donc, du côté canadien, c'est assez simple, nous vous encourageons à vous inscrire, à inscrire votre intérêt afin de pouvoir vous envoyer des mises à jour et des informations au sujet du défi. Le prochain webinaire les nouvelles ressources, vous pouvez faire une demande à n'importe quel moment par le biais du formulaire avant la date limite du 30 juillet. Donc, nous vous encourageons fortement à vous inscrire. Si vous êtes à la recherche d'équipe ou d'autres personnes, vous pouvez vous joindre au groupe LinkedIn privé pour les Canadiens, les organismes avec qui nous travaillons vont avoir des événements en ligne pour faciliter le jumelage. Donc, n'oubliez pas de vous inscrire pour recevoir toutes ces mises à jour.

ANGELA HERBLET : Maintenant, nous allons passer à travers des règles en commençant par les contraintes, ensuite, les critères d'admissibilité et les critères de soumission avant de passer à la période de questions-réponses.

Donc, chaque équipe va générer une conception robuste et nouvelle. Les règles ici, dans la table numéro 1. Nous voulons offrir autant de liberté que possible d'offrir des idées nouvelles et innovantes, mais afin de s'assurer que les équipes tiennent également compte de l'environnement dans lequel les conceptions devraient fonctionner, vous devez considérer les contraintes suivantes: alors, le volume, l'énergie, l'eau, la masse, connexion des données, le temps d'équipage et contraintes opérationnelles. Encore une fois, tous les détails spécifiques de ces contraintes peuvent être trouvées dans la table 1 des règles. Donc, vous allez trouver ceci dans le document des règles, l'adhésion à ces contraintes fait partie du défi, mais pour la phase 1 du défi, ces contraintes doivent être considérées par les juges pour s'assurer que les équipes ont élaboré un concept avec ces contraintes en tête et que la production alimentaire innovante respecte l'ensemble des contraintes du tableau 1.

CLELIA COTHIER : Alors, maintenant, si nous examinons les critères d'évaluation, vous allez être évalués sur deux ensembles de critères: les critères généraux et les critères de performance. Les critères généraux comprennent le respect des contraintes, approche de conception et d'innovation, mérite scientifique et technique, faisabilité de la conception et le potentiel terrestre, la qualité en général de votre demande. Comme on l'a mentionné, ceci ne comptera pas pour votre score dans la phase 1. Pour les critères de performance, acceptabilité, sécurité, ressources, intrants et extrants en ressources et fiabilité, stabilité. Donc, le potentiel pour la technologie de production alimentaire et des systèmes qui vont produire les détails.

Pour de plus amples détails et la façon dont les critères vont être évalués, vous pouvez trouver les détails dans les documents des règles et le guide respectif de la NASA et de l'Agence spatiale canadienne.

ANGELA HERBLET : Merci! Donc, quand vous allez être prêts à soumettre votre conception, vous nous fournissez de l'information et une vidéo par le biais d'un formulaire. Ça va vous permettre de donner de l'information pour chacun des critères et la faisabilité de la conception. Ces deux catégories vont être évaluées en fonction de votre soumission globale. Les équipes canadiennes peuvent trouver ce formulaire sur le site internet d'Impact Canada. Pour les équipes américaines et internationales, un lien pour accéder au formulaire vous sera envoyé une fois que votre inscription est terminée et que votre inscription en tant qu'équipe a été confirmée.

Vous devez soumettre un résumé de la conception qui est une description sommaire de la technologie de production alimentaire en 250 mots ou moins. Ça devrait donner envie au juge d'en savoir davantage, alors, assurez-vous de le rendre attrayant et intéressant. 

Ensuite, un rapport de conception qui doit afficher la description complète du concept de votre technologie de production alimentaire. Le formulaire en ligne fournira une série de zones de texte et d'instructions à suivre.

L'animation de conception est votre occasion de démontrer comment la technologie de production alimentaire fonctionne lorsqu'elle est en cours d'utilisation. Cela ne devrait pas durer plus de 5 minutes et devrait comprendre la configuration des opérations du point de vue de l'utilisateur, des intrants, des extrants ainsi que l'arrêt et le nettoyage.

Et le dernier élément d'information pour votre soumission est une déclaration de propriété intellectuelle. Il s'agit d'expliquer qui est le détenteur ou la détentrice de la propriété intellectuelle de la technologie de production alimentaire. Par exemple, si les équipes s'appuient sur une technologie standard, elles doivent inclure les détails par rapport aux autorisations dont elles disposent pour utiliser cette technologie.

Et donc, ce formulaire de demande en ligne est la seule façon que la conception va être passée en revue et acceptée par les juges afin de maintenir l'intégrité et pour être justes par rapport à toutes les équipes, ces experts ne répondront pas directement. Alors, veuillez respecter ceci ainsi que vos collègues qui vont participer à ce concours.

CHRIS FRANGIONE : Alors, il y a beaucoup de questions en ce moment. Continuez à ajouter des questions, une des choses qui seraient très utiles pour nous. Nous aimerions savoir, basé sur ce que vous avez vu, lequel des prix... Pour lequel des prix seriez-vous intéressés à postuler ou à faire une demande ?

Rapidement, le prix de la NASA, le prix de l'Agence spatiale canadienne ainsi que le prix de reconnaissance. Trois secondes. Excellent !

La bonne nouvelle est que... en fait, 275 personnes souhaitent participer et c'est distribué de façon quand même équitable. Merci beaucoup!

Maintenant, on passe à la prochaine diapositive.

Pendant que nous attendons, plusieurs des experts que vous avez déjà rencontrés. Il y en a quelques-uns que vous n'avez pas rencontrés. Donc, je vais vous présenter Julie qui est scientifique au NASA Johnson Space Center. Julia Robinson qui apporterait des fraises. Ce n'est peut-être pas le premier choix, mais pour Julie, ça la rend très heureuse parce que les fraises ont une très belle couleur et sont des antioxydants. Ralph est le gestionnaire de projets pour la production alimentaire du NASA Kennedy Space Center. Il amènerait des boulettes de pommes de terre et du Sauerbraten. Ray est un phytophysiologiste et son aliment préféré serait des pommes de terre. Et Tom est professeur agrégé dans les sciences de l'environnement et travaille dans les systèmes d'environnement contrôlés à l'Université de Guelph. Il est très actif dans plusieurs domaines de recherches et d'enseignement qui sont pertinents aux supports de la vie et aux systèmes de production végétaux. Et comme il dit, à quoi ça sert d'aller en espace si on ne peut pas avoir de la pizza?

Et donc, maintenant, je vais donner la parole à Angela qui va regarder toutes les questions et réponses. Nous n'allons pas avoir le temps de répondre à toutes ces questions, mais continuez à les envoyer parce que nous allons y répondre à la suite du webinaire.

Angela, c'est à vous.

ANGELA HERBLET : Merci!

Donc, il y a beaucoup de questions. J'essaie de regrouper ces questions afin d'assurer de répondre à autant de questions que possible.

Mais la première question va être à Grace. Donc, Grace, dans les documents que vous avez mentionnés, aucun microbe n'est permis. Donc, considérez-vous tous les microbes comme étant des pathogènes, par exemple, des champignons ou des techniques de fermentation? Est-ce que c’est exclu ou inclus?

GRACE DOUGLAS : Donc, il faudrait comprendre comment vous allez aborder l'aspect de sécurité. Quand on parle de ne pas inclure de pathogènes, il faudrait comprendre comment vous assureriez la sécurité de ces systèmes alimentaires pour produire des aliments sains et sûrs.

ANGELA HERBLET : Merci! J'aimerais aussi ajouter que les instructions exigent des détails à ce sujet. Donc, si vous n'abordez pas les détails au sujet des pathogènes, ça ne sera pas passé en revue, donc assurez-vous de donner une explication.

Grace, êtes-vous intéressée par la technologie d'aliments sûrs qui ne sont pas préparés à bord, mais peuvent être préparés avant les missions spatiales et ont une durée jusqu'à 3 ans et contiennent tous les éléments nutritifs?

GRACE DOUGLAS : Alors, tous systèmes alimentaires qui répondent aux critères d'admissibilité sont possibles, mais il faut regarder les ressources, donc, les candidats qui vont être examinés en premier vont être comparés à d'autres candidats parce qu'ultimement, nous sommes à la recherche d'un système alimentaire qui est acceptable, qui offre une certaine variété, qui offre des éléments nutritifs et qui produit des aliments sains et savoureux. Donc, ça pourrait être une chose qui a été produite sur Terre ou lors de la mission et qui a une durée de conservation.

ANGELA HERBLET : Merci!

Alors, Jim, maintenant, la question est à vous. Donc, si on regarde les contraintes, toutes les solutions doivent être conçues pour la gravité terrestre. Est-ce que ça peut être conçu pour l'apesanteur? Pourriez-vous élaborer un peu plus?

JIM BROYAN : Excellente question! Évidemment, nous voulons pouvoir les utiliser en gravité partiale ou microgravité ou en l'apesanteur, mais faire des tests, c'est très difficile et très dispendieux, donc, ça va au-delà de ce qui est acceptable pour la phase de ce projet. Nous cherchons vraiment à pouvoir démontrer, pouvoir faire une démonstration, ici, sur la Terre. Et c'est la raison pour laquelle dans cette phase, nous sommes limités à des démonstrations en gravité terrestre. Si vous pouvez nous expliquer comment ça pourrait s'appliquer dans un environnement de microgravité ou de gravité partiale.

ANGELA HERBLET : Merci! Merci! Ensuite, je vais poser la question soit à Jim ou soit à Julie Robinson. Est-ce qu'il y a des exigences en termes de stockage ou d'espace pour ce système de production alimentaire?

JIM BROYAN : Je crois que Julie pourra y répondre. Nous sommes à la recherche d'aliments qui peuvent être produits et consommés relativement rapidement. On ne peut pas faire cultiver du blé, par exemple, ou stocker cela. Donc, des aliments prêts à manger ou des aliments qui ne prennent pas beaucoup de temps à préparer. Donc, ça ne peut pas être consommé dans la chambre de production alimentaire.

Julie, est-ce que vous aimeriez ajouter des commentaires?

JULIE ROBINSON : Oui, moi, j'aimerais dire qu'une des raisons pour lesquelles nous avons établi cette contrainte, c'est à cause de l'aspect de volume, de masse et des contraintes de logistiques. Il est très peu probable qu'une solution qui demande beaucoup d'espace de stockage fonctionnerait à long terme parce que ça n'offre pas une stabilité suffisante dans l'environnement spatial. La raison pour laquelle nous avons établi ce défi, c'est de répondre aux besoins de stabilité et de logistiques qui sont très importants.

ANGELA HERBLET : Merci! Julie, en fait, une autre question. Est-ce que la recherche a démontré que la valeur pour l'apport quotidien normal change pour les personnes qui vivent en orbite pour des longues périodes et si c'est le cas, est-ce que ça peut être facilement extrapolé et appliqué à une mission à long terme?

JULIE ROBINSON : Oui! Il y a certaines revues scientifiques de ce que nous avons appris
de la Station spatiale internationale et je vous encourage à aller examiner les résultats de ses recherches. Ça faisait partie de la conception de ce défi quand on réfléchissait aux éléments des aliments ou du système de production alimentaire. Quand nous examinons les équipages qui voyagent lors de notre expérience de l'espace, surtout parce que l'environnement de radiation dans l'espace lointain est beaucoup plus sévère que ceux qui sont dans la Station spatiale internationale. Et donc, il faut penser à la stabilité parce que cet environnement de radiation pourrait être un défi pour les systèmes qui ne sont pas stables et il faut aussi réfléchir à des choses comme des antioxydants qui nous aident à contrer la présence de radicaux libres dans le corps humain. Donc, il y a beaucoup de documents qui ont été publiés. Je vous invite à aller examiner ces ressources et j'espère que ça pourrait vous inspirer dans le cadre de ce défi.

ANGELA HERBLET : Merci! Jim, maintenant, je vous pose une autre question. Est-ce qu'il y a des exigences en termes d'intégration des systèmes, par exemple, l'énergie, l'approvisionnement en eau, l'approvisionnement en qualité de l'air?

JIM BROYAN : Il va certainement y avoir des exigences en matière d'interface. Mais durant cette phase, cette première phase, nous essayons de capter plusieurs idées innovantes de la part de ceux et celles qui participent et d'élaborer quelles sortes de ressources votre système alimentaire aurait besoin. Nous n'allons pas vous charger avec le courant AC/DC ou la tension, etc. Nous allons faire ceci plus loin en cours de route.

ANGELA HERBLET : Alors, Jim, je suis très heureuse que vous ayez utilisé ceci comme exemple parce qu'on a eu plusieurs questions au sujet de la tension à savoir si ça devrait être AC ou DC.

JIM BROYAN : Nous voulons avoir l'infusion vers les systèmes terrestres. Alors, pouvoir démontrer des tensions terrestres, c'est très utile. Quand nous allons à la surface de la Lune ou de Mars lors d'un voyage de longue durée, bien, la tension pourrait être différente dans la station spatiale, nous utilisons la tension DC, à 120 qui n'est pas standard sur Terre, mais nous avons différents moyens de convertir des tensions utilisées sur la Terre. Mais ce qui est encore plus important, c'est le type de tension dont votre système alimentaire va avoir besoin. Et au fur et à mesure que nous passons à l'élaboration d'un système pour les missions spatiales, nous allons pouvoir aider avec ce genre d'adaptation. Donc, si vous avez besoin de trois phases de 220, vous pouvez le mentionner dans votre énoncé. Donc, il faut définir clairement la quantité d'énergie que votre système pourrait utiliser et ça va nous aider à évaluer votre proposition ou votre concept.

ANGELA HERBLET : Merci, Jim. Alors, maintenant, en examinant la liste des questions,
Grace, je vais... Et après l'intervention de Grace, j'aimerais savoir de la part des experts en la matière, il y a beaucoup de questions au niveau des allergies, des restrictions alimentaires, la sensibilité. Est-ce que ces choses doivent être prises en considération lorsque les équipes créent ou élaborent leur concept de système de production alimentaire ou est-ce que ces renseignements sont dans les documents qui sont disponibles?

GRACE DOUGLAS : Alors, pour nos besoins, on vous invite à suivre les règles standards dans les documents fournis. Nous ne savons pas qui vont être choisis pour ces missions spatiales. Et donc, en général, nous n'avons pas beaucoup d'habiletés à soutenir ou à créer des aliments pour des gens qui ont beaucoup d'allergies. À l'avenir, il y a probablement des solutions potentielles, mais pour ce défi, les systèmes alimentaires doivent être faciles à utiliser, ils doivent demander très peu de ressources et doivent aussi pouvoir offrir la production d'aliments sûrs, savoureux et sains. Merci!

ANGELA HERBLET : Merci beaucoup pour toutes les questions que vous posez. Elles sont en train d'entrer rapidement. Et donc, Ralph et Ray, est-ce que les groupes devraient planifier leur système dans une poussée particulière?

RALPH FRITSCHE : Ah, c'est Ralph qui répond maintenant. Bien, moi, je vous dirais que premièrement, nous ne sommes pas seulement à la recherche de cultures nécessairement. Ce n'est pas basé nécessairement sur un genre de cultures. Mais quand il est question de cultures, c'est le fait que ça ait un goût savoureux et nous sommes à la recherche d'une variété d'aliments. Donc, la durée de cultures, de récoltes, on doit s'assurer d'avoir un approvisionnement continu, donc, certaines cultures pourraient créer certaines contraintes, mais si vous restez plus en lien avec les choses qui demandent beaucoup moins de transformations et de préparations après la récolte, ce serait avantageux parce qu'autrement, ça demanderait d'autres structures à l'extérieur.

RAY WHEELER : Non, je crois que vous avez vraiment répondu à cette question, Ralph. Merci!

ANGELA HERBLET : Merci! Maintenant, j'aimerais poser la question à Matt et à Tom. Donc, nous avons reçu quelques questions au sujet de faire une conception pour un environnement particulier. Donc, il y a des exemples. Est-ce que je devrais concevoir particulièrement pour un voyage vers la planète Mars ou pour une pénurie d'aliments dans des régions sur la Terre, ici? Est-ce qu'il y a d'autres spécificités en matière de conception?

MATT BAMSEY : Bien, Angela, je peux commencer. Je crois que dans ce cas ou ce défi particulier, c'est le Défi de l'alimentation dans l'espace lointain pour différentes raisons. Nous avons parlé de la microgravité dans les surfaces de Mars ou d'autres surfaces planétaires. Vous pouvez offrir d'autres idées, mais en même temps, il ne faut pas perdre de vue comment ça apporterait des bienfaits par rapport aux contraintes. Donc, toute solution innovante peut être acceptable tant qu'elle répond aux critères d'admissibilité et aux contraintes.

ANGELA HERBLET : Merci! Tom, est-ce que vous avez quelque chose à ajouter ou est-ce que Matt a répondu?

TOM GRAHAM : Je pense que j'aimerais ajouter le fait que nous avons toujours utilisé... Si vous pouvez le faire dans l'espace et en fait, si vous pouvez faire face au défi de développement d'une solution qui fonctionne dans l'espace, bien, ça fonctionnerait probablement sur la Terre. Donc, que ça ait des applications dans l'espace tout en sachant que certaines des tendances pourraient bien s'appliquer à des systèmes terrestres.

ANGELA HERBLET : Merci! Donc, malheureusement, le webinaire est sur le point de se terminer. Donc, comme nous l'avons mentionné, nous avons pris en note toutes les questions dans la boîte de conversation. Je crois que nous allons laisser la fenêtre ouverte, ici, afin de capter toutes les questions. Il y a beaucoup de questions autour de l'admissibilité, donc, je vous encourage fortement à aller voir le site internet et examiner les documents et communiquer directement par le biais de l'adresse courriel ou du site internet et poser vos questions spécifiques.

Ceci dit, je vais maintenant redonner la parole à Chris pour conclure ce webinaire.

CHRIS FRANGIONE : Merci à tous à toutes de vous être joints à nous et nous apprécions l'intérêt que vous avez démontré par rapport à ces défis. Nous avons bien hâte de recevoir vos soumissions. Comme Angela l'a mentionné, nous allons laisser la boîte de discussions ouverte pendant quelques secondes pour pouvoir capter vos questions et comment poser certaines questions spécifiques et dès que l'enregistrement devient disponible, nous allons l'envoyer à toutes les personnes qui se sont inscrites pour vous faire savoir à quel moment les enregistrements vont être à votre disposition. Et ceci dit, merci une fois de plus, merci à tous les panélistes. Nous apprécions énormément le temps que vous nous avez accordé. Nous avons bien hâte de recevoir vos soumissions. Alors, nous allons laisser la boîte de discussions ouverte trois ou quatre minutes pour que vous puissiez continuer à poser vos questions.

Bonne journée à tous et à toutes. À bientôt!

Questions et réponses

ADMISSIBILITÉ

  • 1. Quelles sont les conditions spécifiques d’admissibilité pour les équipes?

    Les conditions d’admissibilité pour les équipes américaines, canadiennes et internationales se trouvent sur le site Web du défi (www.deepspacefoodchallenge.org/francais). Les questions spécifiques concernant l’admissibilité d’une équipe ou d’un individu peuvent être envoyées à :

    • Questions des équipes des États-Unis ou internationales : admin@deepspacefoodchallenge.org
    • Questions des équipes canadiennes : asc.defiael-dsfchallenge.csa@canada.ca
  • 2. Y a-t-il une limite du nombre de personnes qui peuvent former une équipe?

    Il n’y a pas de limite au nombre de membres pour une équipe. Toutefois, pour les équipes américaines et internationales, chaque membre de l’équipe doit remplir les conditions d’admissibilité énoncées dans le règlement.

  • 3. Les particuliers peuvent-ils soumettre une conception?

    Pour les équipes américaines et internationales : oui, tant que les conditions d’admissibilité sont remplies, une personne peut participer au défi et gagner un prix.

    Pour les équipes canadiennes, les individus ou les groupes d’individus sont encouragés à soumettre une candidature au Défi, mais pour être admissible à recevoir des prix, ils devront établir une entité juridique canadienne (comme une société ou une organisation à but non lucratif) en mesure de conclure des accords contraignants au Canada.

  • 4. Peut-on faire partie de plusieurs équipes?

    Oui, tant que les conditions d’admissibilité sont remplies, vous pouvez être membre de plusieurs équipes. Toutefois, selon le règlement, vous ne pouvez concourir que dans une seule région : États-Unis, Canada ou International.

  • 5. Les consultants doivent-ils également faire partie de l’équipe?

    Non, les consultants ne doivent pas être inscrits comme membres de l’équipe. Il appartient aux équipes de décider qui doit être un membre inscrit de l’équipe et qui est considéré comme un consultant.

  • 6. Quel est l’âge requis pour participer au défi?

    Pour les équipes américaines, afin d’être admissibles à recevoir un prix, tous les membres de l’équipe inscrits doivent être âgés de plus de 18 ans.

    Pour les équipes canadiennes, il n’y a pas d’âge requis pour postuler, mais pour pouvoir recevoir les prix, les participants devront créer une entité juridique canadienne capable de conclure des accords contraignants au Canada.

  • 7. Si un membre de l’équipe est un employé d’un centre de la NASA, ce membre de l’équipe est-il inadmissible à participer?

    Les employés du gouvernement américain peuvent participer au concours ou être membres d’une équipe admissible aux prix, à condition qu’ils n’agissent pas dans le cadre de leur emploi fédéral et qu’ils ne dépendent aucunement sur des installations, de l’accès, du personnel, des connaissances ou d’autres ressources dont ils disposent du fait de leur emploi. Toutefois, il y a une exception, concernant l’accès à ces ressources par tous les autres participants sur une base égale. Tout employé fédéral qui souhaite participer au défi doit obtenir l’approbation écrite préalable de son agent responsable des questions éthiques compétent, dans laquelle il déclare que cette participation n’enfreint aucune loi fédérale sur le personnel ni politique de l’agence applicable. Une copie de cette approbation de participation au défi doit être fournie à la Methuselah Foundation avec l’inscription de l’équipe.

  • 8. Si je suis citoyen américain qui se trouve dans un autre pays, puis-je quand même participer et être admissible à gagner un prix de la NASA?

    Il n’est pas nécessaire que les citoyens américains se trouvent physiquement aux États-Unis pour pouvoir gagner un prix de la NASA. Cependant, toutes les autres conditions d’admissibilité doivent être remplies, y compris la restriction concernant l’engagement bilatéral avec la Chine (Public Law 116-6, article 530).

  • 9. Une entité de Hong Kong est-elle autorisée à participer au défi?

    Une entité à Hong Kong relève de la Public Law 116-6, article 530, qui interdit à la NASA de participer, de collaborer ou de coordonner bilatéralement, de quelque manière que ce soit, avec la Chine ou avec toute entité appartenant à des citoyens de la Chine.

  • 10. Les entités qui reçoivent des subventions fédérales dans une entreprise privée à but lucratif peuvent-elles participer à ce concours?

    Aucun fonds du gouvernement américain ne peut être utilisé pour participer au défi. Cela inclut toute organisation du gouvernement américain ou toute organisation principalement ou substantiellement financée par le gouvernement fédéral, y compris les centres de recherche et de développement financés par le gouvernement fédéral, les installations appartenant au gouvernement et gérées par des entrepreneurs (GOCO) et les centres de recherche affiliés aux universités.

  • 11. Je suis citoyen américain, les membres de mon équipe peuvent-ils être de nationalités différentes?

    Oui, les chefs d’équipe américains peuvent avoir des membres internationaux au sein de leur équipe. Toutefois, selon le règlement, pour être admissible à recevoir un prix de la NASA, les ressortissants étrangers qui sont membres d’une équipe inscrite doivent remplir les conditions d’admissibilité :

    Les membres de l’équipe nationale étrangère doivent signer et remettre une déclaration (fournie par la Methuselah Foundation) indiquant leur citoyenneté et reconnaissant qu’ils ne sont pas éligibles pour gagner un prix de la NASA, et :

    1. Le ressortissant étranger est un employé d’une entité américaine qui est par ailleurs admissible à participer au défi;
    2. Le ressortissant étranger est propriétaire de cette entité, pourvu que les citoyens étrangers possèdent moins de 50 % des intérêts dans l’entité;
    3. Le ressortissant étranger est un entrepreneur sous contrat écrit avec une telle entité;
    4. Le ressortissant étranger est un étudiant à plein temps, pendant la durée du défi, d’une entité par ailleurs admissible qui est un établissement d’enseignement supérieur accrédité, ET l’étudiant réside pendant le défi aux États-Unis avec un visa d’étudiant valide et par ailleurs il respecte toutes les lois et les réglementations locales, de l’État et fédérales concernant la vente et l’exportation de technologies.
  • 12. Un institut sur une terre publique concédée est-il considéré comme une entité américaine constituée aux États-Unis?

    Pour être admissible à participer au concours en tant qu’entité américaine, le chef d’équipe de cette entité proposée devra apporter la preuve que l’institut sur une terre publique concédée est constitué en société et possède un établissement principal aux États-Unis.

  • 13. Une équipe peut-elle être composée d’un professeur et d’étudiants?

    Oui, tant que les membres de l’équipe inscrits remplissent les conditions d’admissibilité énoncées dans les règles. Il appartient au chef d’équipe de comprendre les autorisations nécessaires pour participer au nom de l’université.

  • 14. Les équipes internationales peuvent-elles participer à la phase 2 si elles remportent le prix de reconnaissance?

    Si la phase 2 s’ouvre, toutes les équipes sélectionnées comme gagnantes ou pour recevoir une bourse de prix lors de la phase 1 seront également invitées à passer à la phase 2. Les équipes supplémentaires (qu’elles aient participé à la phase 1 ou non) peuvent également s’inscrire pour participer à la phase 2 dès son ouverture.

  • 15. Est-il possible pour des équipes internationales de gagner un prix de la NASA ou de l’ASC?

    Les équipes internationales qui remplissent les conditions d’admissibilité pour participer à la compétition se disputeront la reconnaissance de la NASA et de l’ASC en tant que vainqueur du défi. Les équipes doivent se référer au document des règles de la NASA pour les conditions d’admissibilité spécifiques pour participer.

  • 16. J’ai la double citoyenneté canadienne et américaine et je réside actuellement au Canada. Sous quelle région devrais-je participer?

    C’est à l’équipe de décider sous quelle région elle souhaite s’inscrire au défi.

  • 17. Si je ne suis pas citoyen canadien, mais que je vis au Canada avec un statut de résident temporaire, puis-je participer au concours pour le prix canadien?

    Oui, les personnes basées au Canada sont des Candidats Admissibles, quelle que soit leur nationalité. Toutefois, ces personnes devront satisfaire à l’exigence de créer une entité juridique canadienne capable de conclure des accords contraignants au Canada afin d’être admissibles à recevoir des prix. Vous trouverez plus d’informations dans la section « Ressources importantes » du site Web d’Impact Canada.

  • 18. Si nous sommes une équipe travaillant dans une université canadienne, devons-nous quand même nous inscrire en tant qu’entreprise ou organisation à but non lucratif pour recevoir un prix de l’ASC?

    Les équipes devront fournir le nom de l’organisation admissible afin de recevoir des prix. Elles peuvent soumettre une demande au nom de l’université à laquelle elles sont affiliées, à condition que le représentant dûment autorisé de l’université (ou l’entité juridique canadienne) appuie la demande. Veuillez noter que le représentant dûment autorisé, le cas échéant, de l’entité juridique canadienne signera l’accord de subvention. Les équipes peuvent également créer leur propre titre légal aux fins du défi. D’autres renseignements à ce sujet se trouvent à la section 3 et à la section 4.2 du Guide du candidat.

PROCESSUS ET PRÉSENTATION DE CANDIDATURE

  • 19. Comment soumettre ma candidature pour le défi?

    Pour les équipes américaines et internationales, veuillez consulter le site https://www.deepspacefoodchallenge.org/register pour commencer le processus d’inscription. Pour les équipes canadiennes, l’inscription n’est pas obligatoire, mais elle est suggérée afin que les équipes puissent recevoir des mises à jour sur les événements du défi. Le formulaire d’inscription pour les équipes canadiennes est disponible sur le site du défi. Les équipes peuvent soumettre leur candidature à tout moment avant la date limite du 30 juillet 2021.

  • 20. Avec qui dois-je communiquer si j’ai une question au sujet du dépôt d’une candidature?

    Les questions spécifiques concernant l’inscription être envoyées à l’adresse suivante :

    • Questions des équipes des États-Unis ou internationales : admin@deepspacefoodchallenge.org
    • Questions des équipes canadiennes : asc.defiael-dsfchallenge.csa@canada.ca
  • 21. Une fois qu’une équipe a déposé sa candidature, combien de temps faudra-t-il pour que l’inscription soit confirmée?

    Pour les équipes internationales et américaines, la première étape de l’inscription consiste à remplir et à soumettre le formulaire de demande sur le site Web du défi à leur intention. Un représentant de la Methuselah Foundation communiquera avec vous par courriel pour vous donner les détails de la soumission afin de prouver votre admissibilité à participer et à gagner un prix de la NASA. Une fois que le chef d’équipe a soumis les informations requises, la Methuselah Foundation vérifiera l’admissibilité et communiquera avec le chef d’équipe dans les cinq (5) jours ouvrables.

  • 22. Dois-je envoyer des copies papier des documents requis à la Methuselah Foundation en plus des copies numérisées?

    Non, les équipes ne sont pas tenues de soumettre des copies papier des formulaires remplis, uniquement des copies électroniques.

  • 23. Les conceptions soumises par des équipes seront-elles rendues publiques?

    Aucune information concernant les détails de l’approche technique d’une équipe ne sera rendue publique sans l’autorisation expresse du chef d’équipe.

  • 24. Si une soumission comprend des parties qui sont brevetées, mais non publiées par diverses entreprises, cela entravera-t-il l’utilisation du système ou l’une des fondations s’en occupera-t-elle?

    Les équipes peuvent utiliser n’importe quel document de référence pour concevoir le système de production alimentaire qu’elles proposent, à condition qu’il soit correctement référencé et que la propriété intellectuelle soit divulguée. D’ailleurs, si une équipe utilise des travaux non publiés ou des brevets, elle doit obtenir une autorisation qui peut être soumise aux administrateurs du défi sur demande. Par exemple : « communication interne avec l’auteur des travaux non publiés » ou « avec l’autorisation de l’auteur des travaux non publiés », etc.

  • 25. Est-il possible d’inclure dans notre système ou projet uniquement des légumes et des fruits, puis de s’associer à une autre équipe qui peut fournir d’autres types d’aliments?

    Chaque soumission sera évaluée séparément.

  • 26. Les équipes peuvent-elles soumettre seulement une conception?

    Les équipes peuvent soumettre plus d’une conception. Toutefois, elles ne peuvent s’inscrire que pour participer au défi dans une seule région (équipe des États-Unis, du Canada ou internationale).

  • 27. Les règles stipulent que chaque équipe doit avoir une assurance responsabilité civile. Y a-t-il quelqu’un qui pourrait donner plus d’informations sur la manière d’obtenir facilement une assurance acceptable?

    Pour les équipes américaines et internationales, le gouvernement américain exige que toutes les personnes et entités participantes dans des défis de ce type disposent d’une couverture d’assurance adéquate. Bien qu’il soit peu probable qu’un incident entraînant des blessures se produise au cours de ce défi, les concurrents sont tenus de respecter les directives existantes du gouvernement américain. Les équipes sont libres de soumettre ce qu’elles estiment être la preuve de la couverture d’assurance de 5 000 $ US et le document sera examiné pour vérifier sa conformité avec les règles.

  • 28. Quel est la justification de la durée du défi?

    Au cours du processus d’élaboration du défi, les experts en la matière participants de la NASA et de l’ASC ont discuté du calendrier et l’ont approuvé. La NASA a également demandé au public de donner son avis sur le concept initial du défi, y compris le calendrier, par l’intermédiaire d’une demande de renseignements. La durée de la conception lors de la phase 1 sera d’environ six (6) mois, ce qui reflète à la fois l’expertise interne et les rétroactions reçues des personnes ayant répondu à la demande de renseignements.

  • 29. Pourriez-vous décrire plus en détail le niveau de maturité technologique (NMT) requis? S’agit-il d’un simple exercice sur papier ou faut-il faire un prototype?

    Oui, pour la phase 1 du défi, les équipes doivent soumettre leur concept de nouvelle technologie de production d’aliments sur papier (aussi appelé soumission). La soumission doit fournir une explication détaillée de la manière dont la conception répond aux objectifs du défi et aux critères de rendement. La phase 2 nécessiterait que les équipes construisent un prototype de technologie de production alimentaire équivalent à un NMT 4. Pour les équipes américaines et internationales, le lancement de la phase 2 dépend de l’émergence de soumissions prometteuses dans la phase 1 qui montrent une approche viable pour atteindre les objectifs du défi.

  • 30. Combien de pages environ le rapport de conception doit-il contenir?

    Toutes les équipes fourniront les informations requises en remplissant le formulaire de candidature en ligne. Le formulaire vous invitera à fournir des informations pour chacun des critères, à l’exception du mérite scientifique et technique et de la faisabilité de la conception, qui sera évaluée sur la base de votre soumission globale. Pour en savoir plus sur les limites de caractères, veuillez consulter la copie du formulaire de candidature (à titre de référence uniquement).

QUESTIONS TECHNIQUES

  • 31. Pour la contrainte de volume, est-ce pour l’ensemble du système ou pour les différentes parties nécessaires à la construction de celui-ci?

    La technologie de production alimentaire doit s’inscrire dans le cadre de la contrainte de volume indiquée. Cette dernière n’inclut pas les intrants ou extrants du système alimentaire. Si la technologie de production alimentaire comporte plusieurs parties ou pièces, le total combiné ne doit pas dépasser la contrainte de volume indiquée. parts or pieces to the food production technology, the combined total should not exceed the stated volume constraint.

  • 32. Les équipes doivent-elles respecter au mieux toutes les contraintes?

    Les équipes ne sont pas tenues de respecter au mieux toutes les contraintes. Les équipes doivent concevoir la technologie de production alimentaire qui, selon elles, offre la meilleure solution pour atteindre les objectifs du défi.

  • 33. Pour la contrainte de volume, existe-t-il un facteur de forme particulier pour ce volume?

    Non, il n’y a pas de facteur de forme spécifique pour cette phase. Éventuellement, il est possible qu’il faille faire passer les systèmes par l’écoutille d’un vaisseau spatial. À titre d’information uniquement, la taille de l’ouverture de l’écoutille du système d’amarrage international est d’environ 800 mm (environ 31,5 po).

  • 34. Y a-t-il des exigences générales d’intégration qu’il faudrait prendre en compte? Par exemple, l’énergie d’alimentation, l’approvisionnement en eau, la quantité d’eau, ce genre de choses?

    Il y aura certainement des besoins réels d’interface sur un vaisseau spatial. Cependant, dans le cadre de cette phase où nous essayons de capter un large éventail d’idées créatives de tous les participants, nous cherchons simplement à définir quels sont ces besoins en ressources pour votre technologie ou votre approche de la production alimentaire. Nous n’allons pas vous imposer une tension c. c. ou c.a. particulière qui peut être déterminée au fur et à mesure des progrès technologiques.

  • 35. Quel type de tension doit être considéré, c.a. ou c.c.?

    Ce qui est vraiment important, c’est la quantité d’énergie dont le système de production alimentaire proposé a besoin. Lorsqu’une solution s’oriente vers des systèmes pour les vols spatiaux, en attendant que les interfaces des engins spatiaux soient prêtes, la NASA aidera à ce type d’adaptation. Pour les besoins de la soumission de la phase 1, les équipes doivent définir clairement la quantité de puissance ou d’énergie que la technologie de production alimentaire utilisera. Comme nous voulons que cela soit utile sur Terre, il est très utile que des équipes fassent des démonstrations à des tensions terrestres. Lorsque nous nous rendons sur Mars, ou sur une surface planétaire, ou pour une mission de longue durée, la tension peut être différente. La station spatiale utilise beaucoup une alimentation c.c. de 120 V, ce qui n’est pas très courant sur Terre, et la NASA a une façon standard de convertir ce courant pour permettre l’utilisation de matériel disponible dans le commerce.

  • 36. Il y a beaucoup d’allergies, de restrictions alimentaires, de résistance à l’insuline et de sensibilités alimentaires. Faut-il tenir compte de ce genre de choses lorsque les équipes conçoivent leur système de production alimentaire? Ou bien les équipes doivent-elles concevoir en utilisant les normes qui figurent dans les documents fournis dans les règles?

    Les équipes doivent utiliser les normes dans les documents fournis. Nous ne savons pas qui sera sélectionné pour ces missions et ces systèmes seront incroyablement limités. Donc, en général, nous n’avons pas beaucoup de capacité à tenir compte de choses comme les allergènes alimentaires. Nous devons envoyer des équipages en bonne santé pour ces missions. Certains de ces domaines pourraient potentiellement aider à l’avenir, mais l’objectif est de se concentrer sur des systèmes alimentaires simples d’emploi. Ces derniers doivent utiliser peu de ressources et être en mesure de fournir une nourriture acceptable, diversifiée et nutritive.

  • 37. Les recherches ont-elles montré que les valeurs des besoins nutritionnels quotidiens du corps humain changent pour les personnes vivant en orbite... donc à bord de l’ISS pendant une période prolongée? Et si oui, les conclusions peuvent-elles être facilement extrapolées et appliquées à une mission théorique à long terme?

    Il existe de très bonnes revues scientifiques sur ce que nous avons appris de la SSI, sur les besoins nutritionnels dans l’espace, et je vous invite à les consulter. Cela faisait partie du développement du défi, notamment lorsque nous vous mettons au défi et que nous fixons les exigences de ce à quoi devrait ressembler un système alimentaire nutritif. Alors, examinez ceux du défi et cela vous aidera vraiment à connaître l’état des connaissances à ce jour. Lorsque nous pensons aux membres d’équipage qui vont dans l’espace lointain, c.-à-d. au-delà de l’orbite terrestre basse, comme c’est le cas pour la SSI, nous pensons que d’autres aspects de l’alimentation pourraient être importants, notamment parce que l’environnement de rayonnement de l’espace lointain est plus important que celui de l’orbite terrestre basse de la SSI. C’est donc une des raisons pour lesquelles vous devez penser à la stabilité, car cet environnement de rayonnement pourrait être difficile pour certains nutriments qui ne sont pas stables sur une longue période. C’est aussi une raison de penser à des choses comme les antioxydants qui nous aident à lutter contre les radicaux libres ou d’autres choses de ce genre qui existent dans notre corps, de sorte que c’est un domaine formidable. Il y a de bons articles de synthèse et allez jeter un coup d’œil à ces ressources et, espérons-le, cela vous aidera à inspirer certaines de vos réflexions à propos de ce défi.

  • 38. Selon les contraintes opérationnelles figurant dans le tableau des contraintes, toutes les solutions doivent être conçues en fonction de la gravité terrestre. Les solutions ne sont-elles pas censées être conçues pour l’espace ou la microgravité? Pourriez-vous nous expliquer un peu plus en détail la raison de cette contrainte?

    Nous voulons certainement les utiliser en gravité partielle, sur une surface planétaire ou en microgravité. Mais les essais pour cela sont très difficiles et coûteux et dépassent ce que nous pourrions demander dans cette phase du projet. Nous avons vraiment besoin des bases démontrées ici sur Terre, et c’est pourquoi nous nous sommes limités à la démonstration de la gravité terrestre. Si les équipes peuvent extrapoler la manière dont cela s’appliquerait à la microgravité ou à la gravité partielle, ce serait formidable, mais ce n’est pas nécessaire. L’exigence est de 1 g.

  • 39. Le système de production alimentaire doit-il être conçu pour le vol ou pour la surface lunaire ou la surface martienne?

    Nous vous demandons seulement de concevoir vos systèmes pour l’environnement terrestre. La NASA et l’ASC s’intéressent aux technologies de production alimentaire souples et modulaires qui s’adaptent à l’évolution des besoins et des architectures de mission. L’objectif est d’utiliser des technologies modulaires et flexibles et de les intégrer dans des systèmes qui répondent aux besoins uniques de chaque type de mission ou de mission particulière. Le Défi de l’alimentation dans l’espace lointain établit un ensemble de contraintes et demande aux équipes de produire la meilleure technologie de production alimentaire possible dans le cadre de ces contraintes. Les critères d’évaluation tiennent compte du fait qu’une combinaison de technologies sera utilisée ensemble dans un système alimentaire global, et récompensent les technologies (soumissions) qui sont susceptibles de contribuer à plusieurs scénarios de mission.

  • 40. Dans la documentation relative aux règles, il est dit qu’aucun agent pathogène ou microbe n’est autorisé. Donc, à ces fins, considérez-vous tous les microbes comme des agents pathogènes? Par exemple, une équipe pourrait-elle utiliser des techniques de fermentation, ou des levures ou des champignons?

    Nous devons comprendre la manière dont vous allez traiter la sécurité de ces produits, donc il faut dire qu’il n’y a pas d’agents pathogènes. En plus de cela, nous devons comprendre la manière dont vous les traiterez, en vous assurant que le système sera sûr et qu’il produira un produit alimentaire sûr. Notez que les instructions de soumission exigent que les équipes s’occupent de tout pathogène existant. Si les équipes ne s’attaquent pas à l’agent pathogène, elles recevront un zéro pour cette catégorie de pointage.

  • 41. Quelle sera l’importance du potentiel de transfert de technologie pour les applications terrestres dans l’évaluation des solutions?

    Dans la grille de notation fournie dans le document de règles de la NASA et dans le guide du candidat de l’ASC, le potentiel terrestre représente 15 points sur les 100 points totaux du rapport de conception.

  • 42. Êtes-vous intéressé par la technologie d’aliments pour l’espace qui ne sont pas préparée à bord, mais sur terre avant la mission spatiale et qui a une durée de conservation de trois ans pendant la durée du vol? En supposant que ces aliments contiennent tous les nutriments nécessaires et ne prennent pas beaucoup de place. Cela vous intéresse-t-il?

    Tout système alimentaire qui répond aux exigences est un candidat possible. L’autre aspect de la question est que les juges vont se pencher sur les ressources. Ainsi, les candidats qui se hissent au sommet seront ceux qui remplissent les conditions requises et qui réussissent également en termes de ressources par rapport aux autres candidats potentiels. L’objectif final est de trouver un système alimentaire qui soit sûr, nutritif, acceptable, qui offre de la variété et qui s’adapte aux ressources. Et finalement, cela peut prendre une multitude de formes. Il peut s’agir de quelque chose qui est produit sur le terrain ou en mission.

  • 43. Y a-t-il des exigences en matière d’espace pour la production alimentaire?

    Nous recherchons des choses qui peuvent être produites et consommées relativement rapidement. Par exemple, on ne cherche pas à faire pousser beaucoup de blé pour ensuite le stocker. Ce défi se concentre sur les produits prêts à consommer ou sur une courte période de stockage pour ensuite les consommer. L’une des raisons pour lesquelles nous avons exposé les contraintes que vous voyez est due au volume, à la masse et aux contraintes logistiques. Il est peu probable qu’une solution qui nécessite beaucoup de stockage fonctionne à long terme en raison de problèmes de volume et de stabilité. La raison pour laquelle nous avons ce défi est qu’il est vraiment difficile de répondre d’un seul coup aux besoins de logistique et de stabilité.

  • 44. Les groupes doivent-ils planifier leur système autour de cultures spécifiques ou le laisser ouvert à des développements futurs?

    Nous ne cherchons pas seulement des cultures comme solution potentielle. Non pas que nous excluions des cultures, mais vous devez garder simplement à l’esprit que cela ne repose pas sur des systèmes de culture spécifiques. En ce qui concerne le type de cultures, le contenu nutritionnel et le caractère appétissant sont importants. Nous recherchons la variété afin de tenir compte de la facilité de croissance et de la durée afin de nous assurer d’un approvisionnement continu en nourriture. Les choses qui prennent plus de temps à pousser peuvent représenter un plus grand défi. Ne vous limitez pas trop, mais les choses qui nécessitent moins de traitement et de préparation après la récolte sont probablement à votre avantage en raison de facteurs tels que le temps consacré par l’équipage et l’infrastructure des véhicules.

  • 45. Les équipes doivent-elles concevoir pour un environnement spécifique? Par exemple, la conception doit-elle être spécifique à Mars ou aux régions de la Terre où la nourriture est rare?

    Ce concours porte le nom de Défi de l’alimentation dans l’espace lointain pour diverses raisons. Nous avons parlé des emplacements, qu’il s’agisse de la microgravité, de la surface lunaire, de la surface martienne ou d’une autre surface planétaire; donc non, nous ne devons pas nous limiter à chercher des idées innovantes. Mais en même temps, il ne faut pas perdre de vue que cela pourrait être bénéfique ici, sur le plan terrestre, par rapport à toutes les contraintes dont nous avons parlé en termes de faible puissance et de faible quantité de déchets et d’intrants. Toute solution innovante convient. En outre, nous avons toujours cette terminologie; si vous pouvez le faire dans l’espace ou relever le défi de le faire dans l’espace, vous pourrez le faire, par exemple, dans l’environnement difficile du Haut-Arctique canadien. Donc, étant donné la nature du défi, je dirais pour une utilisation dans l’espace, sachant très bien que la solution sera applicable aux environnements difficiles de la Terre.

  • 46. Le rayonnement est-il un facteur important dont il faut tenir compte dans la conception de notre système alimentaire? Si oui, pouvez-vous nous faire part des recherches menées par la NASA et l’ASC à ce sujet?

    Dans le cadre de ce défi, il n’est pas nécessaire de tenir compte des effets du rayonnement sur le système de production alimentaire. Les effets de l’environnement de rayonnement de l’espace lointain sur la nourriture, sur les micro-organismes et sur les organismes multicellulaires représentent un domaine de recherche actif dans la communauté spatiale.

  • 47. Quel est le problème actuel de la culture utilisant la méthode de l’oreiller telle que vue à bord de la SSI?

    Cultiver des plantes dans les oreillers actuels présente de nombreux défis. Le problème majeur est que les oreillers ne sont pas réutilisables et qu’ils sont lourds pour ce qu’ils font. Ils sont remplis d’un matériau argileux calciné et contiennent souvent des boulettes d’engrais à libération lente. Les oreillers sont bien scellés pour éviter que le substrat ne s’échappe et ne devienne un risque de petites particules pour les astronautes. Comme nous n’avons aucun moyen de les réutiliser dans l’espace, ils représentent une perte importante de ressources lorsqu’ils sont jetés. Même sur Terre, il est plus facile d’en fabriquer de nouveaux que d’essayer de remettre le sol en état et de les réutiliser.

  • 48. Quel équipement de cuisson (le cas échéant) sera inclus par défaut dans les navettes spatiales pour l’espace lointain? Un produit conçu peut-il simplement produire des produits frais/alimentaires? Ou doit-il également tenir compte de la cuisson/préparation?

    L’ensemble de la préparation et du traitement sera évalué dans la catégorie de notation de l’acceptabilité.

    • Acceptabilité du processus de production alimentaire :
      • Les équipes décriront les processus et procédures opérationnels, y compris, mais sans s’y limiter, la manière dont une personne mettra en place et utilisera la solution;
      • Empreinte opérationnelle (c.-à-d. Combien d’espace est nécessaire pour la solution et ses processus connexes?);
      • Mise en place d’une technologie de production alimentaire;
      • Cycle de production alimentaire, y compris les étapes de celle-ci;
      • Manipulation des aliments, procédures de transformation et collecte des produits alimentaires;
      • Procédures d’interruption, de nettoyage ou de rangement;
      • Estimation du temps total de l’équipage pour faire fonctionner et entretenir la technologie.
    • Les équipes doivent fournir une évaluation (en utilisant les normes industrielles ou les recherches existantes) selon laquelle leurs processus technologiques sont susceptibles d’être conviviaux et acceptables pour l’équipage.
    • REMARQUE : Le processus doit être quelque chose que les membres de l’équipage peuvent accomplir en un temps raisonnable, quotidiennement dans un petit espace semblable à une cuisine après une journée de travail bien remplie.
    • Cible : Les équipes devraient considérer que l’objectif actuel pour les astronautes est de 1 heure par repas (30 minutes pour la préparation, 30 minutes pour le repas lui-même).
  • 49. Quelle est la portée d’un système alimentaire circulaire du point de vue des risques?

    Il y a deux défis à surmonter. Ni l’un ni l’autre n’est insurmontable, mais il faut faire attention à la manière dont vous le ferez. Le premier est « l’acceptabilité ». Les gens ne veulent pas avoir affaire à des choses qui sont « dégoûtantes ». Néanmoins, ce défi est largement surmonté sur le plan technologique à bord de la SSI dans la mesure où l’équipage recycle presque toute l’eau plusieurs fois, ce qui le conduit à dire que « le café d’aujourd’hui est le café de demain ». Vous devrez expliquer en quoi votre solution est acceptable. Le deuxième défi concerne les agents pathogènes. Vous devrez expliquer clairement la manière dont vous allez empêcher les virus, les bactéries et les champignons ainsi que d’autres composés potentiellement toxiques de se frayer un chemin jusqu’au système alimentaire pour ensuite réinfecter ou nuire aux autres membres de l’équipage. La sécurité est primordiale.

  • 50. La proposition doit-elle comporter une liste des aliments spécifiques pour lesquels elle est conçue ou s’apparente-t-elle plutôt à une idée générale sur les macronutriments?

    Dans le cadre du rapport de conception, les équipes décriront les extrants à la sortie de la technologie de production alimentaire qui comprend les produits alimentaires. Elles devront également fournir le potentiel nutritionnel des aliments produits.

  • 51. En dehors de la nourriture générale consommée, existe-t-il un plan de secours au cas où il y aurait un problème d’intégrité alimentaire ou si la nourriture de base fournie est compromise? En d’autres termes, examinons-nous également des plans de secours si les plans alimentaires initiaux doivent échouer? P. ex. : Des aliments en poudre comme solution de secours avec des alternatives à forte densité en nutriments?

    Pour les besoins de cette phase du défi, il n’est pas nécessaire de proposer des systèmes alimentaires de secours. Toutefois, la fiabilité d’une approche de production alimentaire est prise en compte dans les critères d’évaluation de la « Fiabilité/stabilité » (10 %).

  • 52. Quelles sont les normes actuelles du système alimentaire en ce qui concerne la nutrition fournie à l’équipage et les normes en matière de macronutriments et de micronutriments?

    Des informations sur les normes actuelles des systèmes alimentaires en rapport avec les objectifs du défi sont disponibles dans le document NASA-STD-3001. (Traduction d’un extrait en français ici)

  • 53. Y a-t-il des technologies ou des approches spécifiques qui sont dans ou hors de la portée? Les équipes peuvent-elles connaître ce qui existe dans la réserve de nourriture pour l’équipage, ainsi que la durée de conservation des aliments existants et de tout aliment déjà cultivé dans l’espace?

    Les équipes peuvent concevoir toute technologie de production alimentaire qui répond aux objectifs du défi dans le cadre des contraintes données et des critères de rendement. Des informations décrivant les capacités actuelles du système alimentaire sont fournies dans la section « Reference Materials » du document de la NASA sur les règles et sur le site Web du défi canadien (sous « Ressources importantes »). Cela servira de référence de base aux équipes afin de les aider à envisager si leur technologie de production alimentaire pourrait offrir une amélioration au système actuel de denrées alimentaires préemballées. Des exemples de domaines de possibilités pour les nouvelles technologies de production alimentaire sont également inclus dans la section « Reference Materials » du document de la NASA sur les règles.

  • 54. Pour que le corps puisse digérer la plupart des aliments, nous devons avoir les bonnes bactéries. Les aliments probiotiques (liquides) sont-ils concernés?

    Actuellement, les probiotiques ne sont pas approuvés pour les vols spatiaux parce qu’ils ne répondent pas aux exigences micro des vols spatiaux. Pour les futures missions, il sera important que les aliments que l’équipage consomme lui fournissent la nutrition appropriée pour soutenir un intestin sain. Les probiotiques ne sont pas une solution en soi, mais il pourrait être intéressant de les intégrer dans un système de production alimentaire.

  • 55. Les avantages pour la santé (enrichissement microbiologique, antioxydants) des astronautes au-delà de la satisfaction des besoins nutritionnels sont-ils pris en compte dans le processus d’évaluation?

    Dans la catégorie de l’évaluation pour les intrants et extrants de ressources, on demande aux équipes de fournir le potentiel nutritionnel des aliments produits avec leurs technologies. Les cibles recherchées sont :

    • La quantité maximale de macronutriments fournie, en pourcentage des besoins alimentaires complets d’un membre d’équipage;
    • La quantité maximale de micronutriments fournie, en pourcentage des besoins alimentaires complets d’un membre d’équipage;
    • La variété optimale de nutriments fournis.
  • 56. Veuillez indiquer les idées/projets/propositions qui ont été examinés, mais dont l’efficacité pour la mission s’est révélée insuffisante.

    Il n’existe actuellement aucune solution pour la production alimentaire dans l’espace qui se soit avérée efficace à une échelle suffisante. D’où la raison de ce défi.

  • 57. Existe-t-il un budget spécifique pour le développement de la technologie?

    Pour les conceptions de la phase 1, aucun budget ne doit être étudié ou fourni. Les phases ultérieures, si elles sont lancées, peuvent demander aux équipes de fournir une vision de la future commercialisation de la technologie qui peut inclure un plan d’affaires.

  • 58. Serait-il avantageux d’utiliser des ressources sur place comme l’atmosphère ou le régolithe pour un milieu de croissance?

    L’obtention de ressources dérivées sur place nécessite encore une énergie importante. L’introduction de régolithe dans l’habitat et leur utilisation comme milieu de croissance présentent des risques inconnus et non caractérisés pour la santé humaine. Pour cette phase du défi, il suffit de définir les ressources nécessaires (indépendamment de leur origine). En outre, pour les besoins de ce défi, il faut supposer que le régolithe n’est pas disponible pour un support de croissance. En outre, cette technologie pourrait être utilisée dans un véhicule de transit vers Mars où aucune autre ressource n’est disponible pendant le voyage. L’objectif final est de trouver un système alimentaire qui soit sûr, nutritif, acceptable, qui offre de la variété et qui s’adapte aux ressources.

  • 59. Ce défi cherche-t-il uniquement des solutions de production alimentaire, et non des capacités de transformation alimentaire? C’est-à-dire, y a-t-il un intérêt pour un modèle qui peut cuire ou faire du traitement post-récolte?

    Le Défi de l’alimentation dans l’espace lointain est à la recherche de technologies de production alimentaire. Si le système peut également traiter et préparer les aliments, c’est un avantage, mais la principale exigence est que le système produise des aliments.